L'ambassadeur d'Algérie à Téhéran, Abdelkader Hadjar, n'est pas seulement un spécialiste des “coups d'Etat scientifiques” même si celui dirigé contre le secrétaire général du FLN, Ali Benflis, a échoué. Abdelkader Hadjar vient de tester, en effet, ses talents de démarcheur en tentant d'intercéder en faveur de ses amis iraniens intéressés par le projet de l'autoroute Est-Ouest. À son retour récemment de Téhéran, Hadjar était accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires iraniens qu'il a emmenée au ministère des Travaux publics. Les responsables de ce département ont opposé une fin de non-recevoir à la demande de cet ambassadeur. Ils lui ont signifié que le projet ne pouvait en aucun cas être accordé par la procédure de gré à gré et que si les Iraniens étaient intéressés, ils n'avaient qu'à présenter leurs offres conformément au code des marchés.