De 700 DA, le sac il y a quelques mois, le prix varie actuellement entre 420 et 430 DA, soit une baisse de 280 DA. D'autre part, le sac de ciment en vrac est cédé à 330 DA par les revendeurs de Djeniène Mesquine, localité située près de la cimenterie de Zahana, à 35 kilomètres d'Oran. Pendant que la direction de la cimenterie de Zahana crie sur tous les toits que son produit est boudé par les clients, et que leur société enregistre une mévente (2000 tonnes/J au lieu de 10 000t/j) grave qui risque de la pénaliser, le sac de ciment est taxé à 420 DA chez les détaillants. Au 18 août dernier, une quantité de 50 000 tonnes est stockée dans les silos. Plus grave encore, un commerçant de matériaux de construction d'Oran, en rupture de stock, a confirmé qu'il n'a pu s'alimenter en ciment au niveau de la cimenterie de Zahana pour répondre à notre étonnement de la rareté du produit. “Franchement, je ne comprends rien. Alors que l'usine parle de mévente, moi, je n'ai pas pu m'approvisionner en ciment, faute de bons me dit-on”, affirme-t-il. En effet, les revendeurs de ciment semblent maîtriser la situation vu l'importation du produit qui a eu le mérite de faire baisser les prix et l'achèvement de plusieurs grands chantiers d'Oran, surtout l'autoroute Est-Ouest, qui ont fait que la baisse de la demande est significative. De 700 DA, le sac il y a quelques mois, le prix varie actuellement entre 420 et 430DA, soit une baisse de 280 DA. D'autre part, le sac de ciment en vrac est cédé à 330 DA par les revendeurs de Djeniène Mesquine, localité située près de la cimenterie de Zahana, à 35 kilomètres d'Oran. Les barons du ciment tentent d'écouler en douceur des quantités contrôlées pour éviter une chute des prix qui affecterait leur marge bénéficiaire. Face à cette situation économique difficile, la direction de la société des ciments de Zahana a fustigé l'opération d'importation du ciment. Elle affirme que la hausse de 90 DA/le sac, de 190 DA à 280 DA, est versée directement au Trésor qui finance l'importation du ciment et du coup, elle étrangle leur usine et la pousse à l'arrêt. Une décision mal digérée par les gestionnaires de la cimenterie. Cependant, les plus avisés n'ignorent pas que l'Etat ne maîtrise plus le marché du ciment puisque le consommateur n'aura jamais la chance d'acheter le sac de ciment au prix réel de 280 DA. Il suffit de suivre les revendeurs pour se rendre compte que le marché du ciment est juteux et très important financièrement. Pas de place aux amateurs. À noter que la SCIZ est un partenariat égypto-algérien. Elle est considérée comme le poumon industriel de la daïra de Zahana rattachée à la wilaya de Mascara. Le directeur administratif et des ressources humaines du partenaire égyptien Thierry Sansonetti multiplie les contacts avec les médias pour exprimer son inquiétude sur la situation qualifiée d'alarmante et qui dure depuis trois mois.