La rentrée des classes à Tizi Ouzou, prévue pour le 13 septembre, risque d'être perturbée au regard des menaces de grève brandies par les syndicats. Les enseignants du secondaire affiliés à la Cnapest débrayeront pendant trois jours (13, 14 et 15 septembre). Ils remettent sur le tapis les revendications de l'année dernière, à savoir l'augmentation des salaires, le statut particulier des PEST et la retraite après 25 ans de service. Dans un communiqué, ce syndicat appelle l'ensemble des enseignants du secondaire à adhérer au mouvement de protestation et menace de recourir à une série d'actions pour se faire entendre. Par ailleurs, la Cnapest refuse la centralisation de la paie qui, selon son coordinateur national, “ne fait qu'empirer la situation déjà précaire de l'enseignement”. De son côté, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation déplore les conditions dans lesquelles s'effectuera la rentrée scolaire, caractérisée, selon le SNTE, par le retard dans le paiement de la prime de rendement, le non-versement des rappels de promotion, des primes de scolarité, des allocations familiales et la régularisation financière des enseignants suppléants. Dans une déclaration, le SNTE met en garde la tutelle quant au nombre impressionnant de postes budgétaires supprimés à travers tous les établissements de la wilaya et exige, de ce fait, leur maintien permanent et définitif. D'autres revendications ont été mises en avant par le bureau de wilaya du SNTE. Il s'agit de la promotion des instructeurs au grade d'instituteur, du rétablissement du droit des enfants des travailleurs du secteur à une dérogation d'âge, ainsi que la dissolution de la commission de wilaya des œuvres sociales. A. T.