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Vers la création d'un conseil d'affaires algéro-britannique Susan Haird, chef exécutif adjoint au département commerce et investissement en visite à Alger
“Je peux très bien comprendre le souci algérien de vouloir ainsi protéger ses entreprises mais il faudrait aussi que les Algériens comprennent le besoin de s'ouvrir à la concurrence. La solution ? Elle est du ressort des Algériens”, a-t-elle affirmé. En conférence de presse hier au siège de l'ambassade britannique à Alger, Susan Haird, chef exécutif adjoint du ministère britannique pour le Commerce et l'Investissement dit achever une visite marathon de deux jours riche en rendez-vous avec des responsables algériens de différents secteurs, des opérateurs économiques ainsi que des entreprises british implantées en Algérie. Une visite qui s'inscrit dans le cadre des échanges bilatéraux entre nos deux pays que les Anglais voudraient voir évoluer encore davantage y compris dans des secteurs hors hydrocarbures. C'est du moins le message transmis, hier, par le n°2 du ministère britannique qui a eu à discuter l'éventualité de projets dans les domaines des énergies renouvelables, les finances, les produits de consommation, les produits pharmaceutiques et l'éducation. Autre chapitre abordé lors de cette visite concerne l'équipement en matière de sécurité. En somme, Susan Haird a mené un véritable travail de prospection de l'ensemble des opportunités qu'offre le marché algérien qu'elle transmettra aux concernés au retour à son pays. “J'ai discuté avec les responsables algériens sur la législation mise en place notamment en ce qui concerne la règle de 51/49 ainsi que l'interdiction d'importation de tout ce qui est déjà produit localement”, a déclaré Susan Haird, expliquant la nouvelle politique économique algérienne amorcée par la loi de finances complémentaire 2009. “Je peux très bien comprendre le souci algérien de vouloir ainsi protéger ses entreprises mais en contrepartie, il faudrait aussi que les Algériens comprennent le besoin de s'ouvrir à la concurrence. La solution ? “Elle est du ressort des Algériens”, commentera l'interlocutrice, ce qui expliquerait, par ailleurs, toute la teneur de la création d'une structure à développer à même de relier les hommes d'affaires britanniques avec leurs pairs en Algérie. Il s'agira, dans un avenir proche, selon Susan Haird, de la création d'un conseil d'affaires, projet que les Britanniques s'attellent à mûrir depuis déjà des mois. Susan Haird, qui a refusé de se substituer aux patrons de compagnies britanniques implantées en Algérie à l'image de BP ou encore HSBC en répondant à des questions précises les concernant, a reconnu que le marché algérien recelait un énorme potentiel souhaitant, toutefois, que “l'Algérie s'ouvre davantage à l'investissement”. Le pays de Sa Majesté qui se place en seconde position dans l'investissement direct étranger (IDE) voudrait maintenir cette performance et pour cela, il faudrait demeurer compétitif. Les British devraient diversifier leurs marchés et de ne plus se contenter de la forte présence en Europe et en Amérique comme soutenu par Susan Haird. Sa visite sera d'ailleurs suivie dès le mois prochain par la venue d'une délégation pour participer au Salon international de l'immobilier pour être talonnée, dès le début de l'année prochaine (23 au 26 janvier 2011), par une autre mission économique comprenant des hommes d'affaires et des chefs d'entreprise de divers secteurs.