L'ancien numéro deux du parti dissous a été interpellé, hier, par la police judiciaire. Il a été auditionné au commissariat central d'Alger jusqu'à une heure tardive de la soirée. Ali Benhadj a refusé de répondre aux douze questions des policiers, selon des informations crédibles. On lui reprocherait ses sorties publiques et l'organisation de rassemblements, alors qu'il est sous le coup de nombreuses interdictions, même s'il avait refusé de signer le procès-verbal à sa sortie de la prison militaire de Blida, le 2 juillet dernier.