Un ouvrage dédié à la mémoire de Fadhma n'Soumeur La direction de la culture de la wilaya de Médéa vient d'éditer les actes du colloque national Lalla Fadhma n'Soumeur qui s'est déroulé du 10 au 12 mai 2010 à la salle de conférences de la bibliothèque centrale de l'université de Médéa. La publication, qui porte un intitulé dédié à la mémoire de la résistante, évoque son combat contre la domination coloniale, un combat qui a marqué d'un sceau indélébile l'histoire héroïque du peuple algérien. Les textes des conférences données ont tous tenté de mettre en valeur la résistance de la femme à travers l'histoire et dont Fadhma n'Soumeur constitue l'image de proue. Les différentes approches historiques ont aussi couvert les périodes postérieures en évoquant la lutte armée dans la région du Titteri et le rôle joué par le lieutenant Sidi El Berkani lors de la résistance de l'Emir Abdelkader. L'influence des zaouïas et le rôle qu'elles ont joué dans la formation de la personnalité de Lalla Fadhma n'Soumeur et son opposition à l'ordre colonial sont évoqués. Le mausolée où elle a séjourné pendant plusieurs années et qui lui a servi de refuge pour fuir les armées du général Randon a aussi été inauguré à l'occasion de la tenue du colloque. M. El Bey Mois du monologue à Batna Les monologuistes Tayeb Bouamar et Messaoud Hadjira sont les deux révélations que le public du Théâtre régional de Batna (TRB) vient de découvrir à la deuxième et à la troisième soirée du mois du monologue. Inconnus du grand public, il y a quelques jours, leurs noms resteront longtemps sur toutes les lèvres du public batnéen pour la bonne interprétation et représentation de leurs personnages et la maîtrise des techniques d'expression et gestuelle ou orale. La troisième soirée du monologue à Batna a vu l'étoile du monologuiste Hadjira Messaoud monter au firmament. Pour un coup d'essai c'est un coup de maître. Le monologuiste a tenu son public en haleine en lui présentant un monologue constitué de cinq tableaux soulevant les problèmes sociaux que nous vivons au quotidien. Tayeb Bouamar a interprété le monologue Ras El-Mahna. En bref, le spectacle raconte le récit d'un homme de modeste condition confronté à toutes sortes de vicissitudes quotidiennes. B. Boumaïla L'Algérie largement récompensée au festival d'Agadir La quatrième édition du Festival international du film amazigh Issni n'Ourgh d'Agadir, organisé par l'association éponyme, en partenariat notamment avec avec le Festival international du film oriental de Genève, qui a eu lieu du 4 au 9 octobre a été clôturée avec une cérémonie de remise de prix rehaussée par la présence entre autres de Lounis Aït Menguelet. Lors de cette cérémonie de clôture, on a assisté à la consécration du cinéma amazighe, notamment celui en provenance d'Algérie. Trois films ont été primés dont Si Mohand U M'Hand, l'Insoumis de Lyazid Khodja et Rachid Bellall qui a remporté le Grand Prix (la Couronne d'or), la Maison jaune d'Amor Hakkar et de Kamal Hamadi, Ger yenzizen d'Abderazak Larbi Chérif à qui l'on a décerne les prix, respectivement, de la meilleure l'interprétation féminine, pour Aya Hamdi, et du meilleur documentaire. Ces prix valent leur pesant d'or, notamment quand l'on sait que dans le jury ont siégé plusieurs personnalités de renom tels tels Mahmoud Zemmouri, Djamel Bendadouche et Safy Boutella, sous la présidence du cinéaste tunisien Rachid Ferchiou. Tahar HOUCHI