“Le sang et l'argent”, un film sur le kidnapping d'enfants L'acteur principal, un jeune, surnommé Kintchou, connu d'un quartier défavorisé d'une ville d'Algérie. Ayant une sœur, Amel, atteinte d'une maladie de la vésicule qui demande une hospitalisation dans une clinique privée, Kintchou doit trouver une solution pour subvenir aux soins de sa sœur. Le patron d'un réseau mafieux, sous le nom de Si Karim, ayant pris conscience de la situation, avec la complicité de sa fille, Mariem, lui propose de trouver des enfants et de les kidnapper afin d'alimenter un commerce international de trafic d'organes. Un réseau qui ne tarda pas à être démantelé par Nadjib, un jeune officier de police judiciaire. Le film d'action, dont le casting aura lieu ce vendredi 22 octobre à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, est écrit par un jeune réalisateur amateur, Idir Saoudi. Ce dernier affiche une réelle volonté de faire aboutir son travail. Le film est original et d'une réalité brûlante, traitant du phénomène du kidnapping d'enfants et du trafic d'organes. Il comporte 12 acteurs secondaires et 30 acteurs suppléants, parmi eux des Chinois, des Français, des Marocains… Le tournage est prévu dès le printemps 2011 à travers plusieurs wilayas du pays, notamment Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou. K. T. Rencontre des femmes écrivaines euromaghrébines Suite et fin, avant-hier, à l'Institut national supérieur de musique (INSM) de la rencontre des femmes écrivaines, placée sous le haut patronage du ministère de la Culture et organisée par la délégation de l'Union européenne en Algérie, des services culturels des Etats membres de l'UE et de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc). Il a été question, durant la deuxième journée, de l'autofiction qui, pour l'auteure tunisienne Azza Fillali, est une force de liberté car le “je” s'enrichit du “moi”. “Parler de moi plutôt que de “je”, et “parler vrai plutôt que parler exact”, a-t-elle souligné. Maïssa Bey a expliqué son archéologie de l'écriture et Nadia Sebkhi a déclaré écrire le même roman à chaque fois, car ses questionnements sont toujours les mêmes. Quant à la jeune et prometteuse Khadidja Nemri, elle a dit son écriture et son inconscience de la transgression. Quelques précisions à propos de la pièce “les Folies coloniales” Contrairement à ce que nous avions annoncé dans notre édition de dimanche passé, le spectacle les Folies coloniales, de la compagnie Passeurs de Mémoires, mis en scène par Dominique Lurcel, a été représenté 33 fois en France, avant de se jouer en Algérie dans le cadre du Festival international du théâtre d'Alger (Fita). Cette pièce, qui reproduit le discours colonial dans le but de montrer ses méfaits et sa dangerosité, a sillonné la France depuis sa création, en novembre 2008, et a représentée, notamment à Nangis (Seine et Marne), Paris (20 fois), l'Onde, Saint-Ouen, Champigny-sur-Marne, Maurepas, Poitiers, la Courée, le Moustier et Coulommiers. Par ailleurs, ce spectacle qui a bénéficié du soutien financier du ministère français de la Culture et de la Communication, est programmé au Théâtre Toursky (Marseille), le 14 mai 2011. Notons que quelques dates sont éventuellement prévues pour la saison 2011/2012, à Toulon, Chatenay-Malabry, Vaulx-en-Velin, Givors, Bron et Saint-Fargeau.