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“Voilà comment on a découvert le cas de Hadj Aïssa” Le Dr Kari, médecin de l'Entente de Sétif, confirme la suspension temporaire du joueur jusqu'à nouvel ordre
“Hadj Aïssa est suspendu à titre conservatoire”, telle est en effet la décision prise par le Dr Yacine Zerguini, président de la commission médicale de la FAF après les tests médicaux dont a fait l'objet le maître à jouer ententiste dans une clinique médicale relevant de la structure de la Fifa à Zurich, en attendant que deux spécialistes italiens en pneumologie, sollicités pour le cas de l'international algérien pour une exploration plus approfondie, rendent leur avis sur le sujet du reste, comme cela a été révélé dans les colonnes de Liberté dans son édition de jeudi dernier. Sollicité pour sa part pour des éclaircissements sur l'état de santé de Baggio Al-Arab, le Dr Kari, médecin de l'Entente de Sétif, est revenu d'abord sur la chronologie de cette affaire qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, en affirmant que le cas du joueur a été découvert à la suite de la comparaison des résultats et les investigations faites quelques jours avant. “Le 29 septembre 2010, j'ai reçu les résultats des tests que Hadj Aïssa avait subis chez un cardiologue. J'ai émis des réserves afin d'éviter toute complication. J'ai saisi à cet effet le président Abdelhakim Serrar avec lequel on a décidé qu'il soit ménagé le temps de voir de plus près son cas. Lorsque la Ligue nationale de football nous a saisis en date du 14 octobre pour lui remettre les dossiers médicaux des joueurs, j'ai alors saisi le docteur Yacine Zerguini sur ce cas, lequel a estimé dès lors que le transfert de Hadj Aïssa à Zurich en Suisse pour être examiné était impératif et avoir les explications des imminents spécialistes en cardiologie relevant de la Fifa”, a-t-il dit, non sans omettre de souligner que le joueur en question est en parfaite santé et n'a jamais présenté des signes qui peuvent être assimilés à des anomalies au niveau du cœur “bien au contraire”, souligne-t-il. “Hadj Aïssa est en parfaite santé. Il ne s'est jamais plaint de quoi que ce soit. Il a résisté à toutes les situations. Il a joué lors de températures extrêmes que ce soit dans le froid ou la chaleur. Il a également évolué dans divers niveaux d'altitude tout comme sous un fort taux d'humidité. Mieux encore, lors des tests DMA que les joueurs effectuaient au début de saison, Hadj Aïssa a été toujours parmi les premiers”. Et d'ajouter à propos de la suite des évènements : “Toutes les investigations et l'exploration subies par le joueur en Suisse n'ont rien montré d'anormal. On attend maintenant l'avis de deux spécialistes en cardiologie installés en Italie qui ont été sollicités par le Dr Zerguini. Ce n'est qu'à partir de là qu'une décision sera prise à propos de son avenir footballistique”. Il faut savoir que plusieurs joueurs ont connu une pathologie pratiquement similaire à celle de Hadj Aïssa dont la dernière en date est celle de l'attaquant de l'Olympique de Marseille, Rémy Loïc, dont le transfert de Nice a failli de peu être capoté après avoir constaté lors de la visite médicale une anomalie au niveau d'une paroi au cœur. Forcé au repos, il n'a pas pu rejouer qu'après avoir consulté plusieurs cardiologues. De son côté, Abdelhakim Serrar a précisé que tant qu'il n'y a aucun diagnostic final, “le cas de Hadj Aïssa reste un mystère d'après le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et de ce fait il faudra attendre les résultats avant de se prononcer sur son avenir”, a-t-il dit.