L'avant-projet de loi de finances 2004 adopté, hier, par le Conseil de gouvernement, a été calculé sur la base d'un prix de référence de 19 dollars/baril, soit le même prix de référence que celui adopté lors de l'exercice 2003. Le ministre des Finances a opté, encore une fois, pour la rigueur et l'austérité budgétaire dans l'élaboration de cet avant-projet de loi de finances 2004. Le budget d'équipement sera revu à la hausse de 117 milliards de DA par rapport à l'exercice 2003 et atteindra 720 milliards de DA. Les recettes budgétaires prévisionnelles sont évaluées, affirme-t-on, à 1 528 milliards de DA alors que les dépenses devraient dépasser le seuil de 2 000 milliards de DA. Ces dépenses incluent, précise-t-on, le service de la dette publique. Cet avant-projet a prévu, selon le communiqué du Conseil de gouvernement, plusieurs mesures destinées à l'amélioration de la gestion des finances publiques, le soutien à l'emploi et la relance de l'économie nationale. Il prévoit, indique-t-on, des dispositions pour le renforcement et la diversification des ressources financières de l'Etat à travers la valorisation de la gestion des domaines privé et public de l'Etat, ainsi que la poursuite de la réforme fiscale. Il est prévu, également, d'autres mesures en vue, soutient-on, de promouvoir le développement du Sud et des Hauts-Plateaux et la mise à niveau de l'outil national de production. La question de l'emploi des jeunes semble accaparer une attention particulière des pouvoirs publics qui ont proposé, relève-t-on, des dispositions importantes pour le soutien à l'emploi des jeunes, tendant, essentiellement, à renforcer le dispositif Ansej mis en place depuis six ans. F. M.