Projet des 200 logements LSP universitaires : Les souscripteurs dans l'expectative Pas moins de 200 souscripteurs professeurs, cadres et travailleurs de l'université Ferhat-Abbès de Sétif ont adressé dernièrement une correspondance au premier responsable de la wilaya. En effet, le wali est interpellé par les signataires de la pétition pour intervenir et mettre fin à leur attente. Mécontents, ils pointent d'un doigt accusateur la direction de l'agence foncière. Les souscripteurs qui ont payé rubis sur l'ongle la somme de 800 000 dinars en guise d'apport personnel pour bénéficier d'un toit dans le cadre de la formule logement participatif ne voient toujours pas le bout du tunnel et leur rêve d'habiter les logements auxquels ils ont souscrit depuis plusieurs années est loin d'être réalisé. Selon des représentants des signataires qui ont pris attache avec notre rédaction, plusieurs obstacles ont retardé le lancement des travaux, et jusqu'au jour d'aujourd'hui, l'assiette qui devrait abriter le dit projet n'a pas encore été désignée. F. Senoussaoui Réputé pour être le propre des régions rurales : Problème de transport scolaire à Constantine On pensait que le phénomène est propre au milieu rural, mais voilà que pour la deuxième fois consécutive, en l'espace d'un mois, les enfants de certaines cités urbaines situées sur le plateau d'Aïn El-Bey et scolarisés à la cité Belhadj viennent de nous rappeler, à coups de protestations, que le problème du transport scolaire touche aussi la troisième ville du pays, Constantine en l'occurrence. En effet, en début de cette semaine encore, les élèves inscrits dans les cycles primaire et moyen et qui habitent les quartiers des 1 100-Logements et DNC viennent de recourir à la fermeture de la route à la circulation pour faire entendre leur voix. Leur revendication est pourtant simple et légitime : un transport scolaire gratuit. Il y a un mois, les bus de l'ETC étaient obligés de changer d'itinéraire pour éviter d'être caillassés. M. K. Mila : Comment améliorer les recettes de la municipalité Le nouveau wali de Mila, Abderrahmane Keddid, a demandé aux élus municipaux de recouvrer les taxes sur les enseignes publicitaires installées sur les devantures des locaux des fonctionnaires libéraux. C'est lors d'une récente rencontre avec les P/APC et les chefs de daïra que le premier magistrat a exigé le recouvrement des droits sur les plaques fixées sur les devantures des cabinets de médecins, d'avocats, d'huissiers de justice et jusqu'aux panneaux mobiles que les gérants de KMS placent sur la voie publique et les écriteaux à caractère publicitaire tracés sur les façades des bâtiments ou sur les portes des commerces. “Je vous demanderai des comptes sur cela. Il faut que vous preniez vos dispositions pour recouvrer ces taxes. La loi vous donne le droit de le faire.” Qualifiant ces taxes de véritable mine d'or si elles venaient à être engrangées, Keddid a fait savoir que dans beaucoup de wilayas, la chose est pratiquée et elle a d'avantageuses incidences sur les recettes financières des communes. À signaler que l'usage des supports publicitaires dans l'informel ne cesse de prendre de l'ampleur à Mila, avec le développement et la multiplication des activités commerciales. K. Bouabdellah