Le secrétaire d'Etat adjoint américain, Jose Fernandez, a fait part de ses entretiens avec des responsables algériens tout en les qualifiant de « fructueuses». Dans une conférence de presse organisée jeudi en marge de la première conférence USA-Maghreb, M. José Fernandez a abordé plusieurs sujets économiques, l'aéronautique notamment, et nous avons fait part de notre intérêt pour les projets d'infrastructures annoncés par le président américain. Nous avons également évoqué avec franchise certains obstacles au développement, telles la fermeture de la frontière ouest», dit-il, en soulignant que les USA sont prêts à ouvrir le dialogue avec l'Algérie sur le partenariat économique avec l'Afrique du Nord basé sur les opportunité mais aussi sur le projet aérien Open Sky et à propos de son adhésion à l'OMC. Concernant le partenariat avec le Nord de l'Afrique, le représentant de l'Etat américain a assuré que ce projet sera suivi par des actions concrètes dans les prochains mois autour notamment de la rénovation technologique, des réseaux de jeunes entrepreneurs et des pôles d'excellence. A cet effet, dira-t-il, des entrepreneurs américains effectueront une visite au Maghreb, dont l'Algérie, au début de l'année prochaine. Pour ce qui est des investissements, le président du conseil d'affaires algéro-américain, présent à cette conférence, reconnaît qu'ils ne sont pas très nombreux en Algérie mais représentent néanmoins 5 milliards de dollars enregistrés ces dernières 5 années. «Il faut savoir que l'Algérie reste méconnue des entrepreneurs américains. En plus, ils ont plus l'habitude de travailler entre eux qu'avec les autres. Il s'agit de bousculer toute une tradition installée depuis fort longtemps dans ce pays, d'où nos efforts pour les attirer chez nous. C'est vrai que mis à part les hydrocarbures, ils n'activent pas dans des secteurs importants, tels que les grosses industries. Pour le moment, ils sont surtout dans les services par le biais de petites et moyennes entreprises. Mais cela viendra», explique-t-il. Dans le même contexte, l'ambassadeur des USA en Algérie, David Pearce, qui a aussi pris part à ce point de presse, a affirmé que le gouvernement américain facilite les échanges mais que le dernier mot revient aux compagnies américaines. «Il s'agit de leurs capitaux. C'est pour cette raison qu'elles prennent leur temps pour examiner les marchés, surtout ceux inconnus comme l'Algérie», fait-il savoir. L'ambassadeur américain concluera son intervention en assurant que le but des partenariats entre les USA et les pays musulmans n'est pas de «corriger» l'image de l'Amérique dans le monde musulman mais d'améliorer tout simplement ses relations avec lui.