La Compagnie algérienne d'assurances et de réassurances (Caar) qui, historiquement, occupe une place privilégiée dans les risques industriels, peut se targuer aujourd'hui d'être la première compagnie d'assurances en terme de résultats. En effet, le chiffre d'affaires pour 2009, qui est de l'ordre de 13 milliards de DA, n'a cessé de progresser depuis 2005 où il était, à cette date, de 4 milliards de DA et, pour 2010, une progression de 10% est attendue. C'est ce qui ressort des déclarations de Lounici Rachid, chef de la division action commerciale auprès de la direction générale de la Caar qui intervenait, récemment à Oran, lors d'une rencontre régionale sur le programme des assurances pour les PME/PMI, regroupant des clients venus de plusieurs wilayas de l'Ouest. Ce bilan extrêmement positif malgré “la féroce concurrence sur le marché des assurances”, dira l'orateur, a été rendu possible, notamment, grâce aux plans de relance économique initiés par les pouvoirs publics, mais également grâce aux nouveaux créneaux et nouveaux produits comme les assurances pour les PME/PMI. Pour ce qui est des PME/PMI, la Caar ambitionne de se positionner en leader dans ce créneau, d'où les différentes rencontres qui sont initiées par les cinq succursales avec pour objectif de sensibiliser les clients sur “la prévention des risques industriels de ces actions de proximités vers nos clients qui sont primordiales car, en fait, il y a un transfert de risque. C'est nous, assureurs, qui gérons les risques industriels et donc nous devons communiquer sur la protection et la prévention…”, explique encore notre interlocuteur. Pour les retombées du plan de relance économique, Lounici Rachid explique que la “Caar, renforcée par la qualité de ses ressources humaines, a pu drainer d'importants projets structurants” et d'insister sur la nécessité de développer la culture d'assurance et la notion de risque industriel. Dans la structure du portefeuille par branche, l'assurance automobile représente jusqu'à 34% des activités, avec sur ce segment l'absorption de toutes les primes perçues pour les règlements financiers. Quant aux autres branches d'activités, telles que l'incendie, les transports et l'ingénierie, elles représentent respectivement 17%, 19% et 16%.