VIEUX BÂTI D'ANNABA : 50 MILLIARDS POUR SAUVER L'OCRAVA Il faudra 50 milliards de centimes pour opérer le sauvetage de l'Ocrava (Office communal de réhabilitation du vieux bâti d'Annaba), qui se trouve au bord de l'asphyxie, et ce pour faute de moyens financiers, a-t-on appris auprès du directeur de cet office, une Epic rattachée à l'APC de Annaba. Les subventions qui lui permettaient d'exister lui ont été supprimées en 2008, selon les nouvelles dispositions de la loi en vigueur. Cet organisme, qui s'occupe de la gestion du vieux bâti de la ville, et en particulier de la Place d'Armes, veut se lancer dans la diversification de ses activités qui lui permettraient de renflouer ses caisses, comme la petite construction, les travaux de viabilisation, les expertises, etc… L'Ocrava compte sur la décision de l'APC lors du prochain conseil d'administration de l'office, prévu en janvier prochain pour proposer cette alternative, la dernière pour le sauver et préserver ses activités “nécessaires pour la réservation et la gestion du vieux bâti, notamment celui de la ville”. Hafiza M. Mila : La chasse aux dealers se poursuit Après l'arrestation, le week-end passé, de deux dealers “notoires” à Tadjenanet, ce fut le tour, avant-hier des trafiquants de drogue qui infestent la ville de Chelghoum Laïd, au sud de la wilaya de Mila, de faire les frais de leur sinistres activités. En effet, selon une source crédible, deux dealers qui écumaient les quartiers Benchicou et Didouche Mourad, au centre-ville de Chelghoum Laïd, ont été appréhendés, mardi matin, en flagrant délit de trafique de drogue. Plus de 560g de kif traité ont été retrouvés en leur possession. Notre source précise que cette descente surprise effectuée dans les deux quartiers mal famés de l'agglomération, entre dans le cadre d'un programme établi par la gendarmerie en vue de juguler la propagation des stupéfiants sur le territoire de ladite commune. Les mis en cause, précise-ton de même source, seront présentés incessamment au procureur de la République de Chelghoum Laid. K. Bouabdellah Bordj Bou-Arréridj : Les transporteurs en grève à El-Anasser Les transporteurs d'El Anasser, à 8 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont marqué avant-hier par une matinée de grève et de protestation contre les conditions de travail difficiles que connaît leur corporation et le différend qui les oppose avec les transporteurs de Bordj Ghedir, Bellimour et Chania. Dans une déclaration dont nous détenons une copie, ces transporteurs s'élèvent contre le “désordre” qui règne dans ce secteur. “On n'a plus de clients. Les transporteurs de passage prennent tout”, dira un représentant des transporteurs. Dans leur requête, ils demandent également la création de nouvelles stations et arrêts de bus. Pour en savoir un peu plus sur cette situation, nous avons tenté d'entrer en contact avec le directeur des transports de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, mais en vain. De son côté, le P/APC assure que la commission communale de la gestion du transport est en train d'étudier les possibilités d'ouvrir d'autres arrêts spécialement pour les transporteurs de passage. Chabane BOUARISSA Skikda : Découverte d'un cadavre à Oued Chadi Le cadavre d'un homme identifié et répondant aux initiales de M. B., âgé de 51 ans, un employé à Sonatrach, a été découvert, lundi dernier vers 17h, près de Grand-Plage, au lieudit Oued Chadi, à une vingtaine de km de Skikda, gisant au bord de la route. Habitant les allées du 20-Août 1955, du centre de Skikda, il a été découvert par des citoyens qui ont alerté la gendarmerie. Le corps a été ensuite évacué par la Protection civile au service de médecine légale pour autopsie. A. Boukarine BECHAR : DECOUVERTE D'UN NOUVEAU-NE ABANDONNE Un nouveau-né de sexe féminin a été découvert en vie, samedi dernier, à proximité d'un cabinet dentaire à Béchar. Selon de sources sûres, le bébé se porte bien et a été déposé à la pouponnière par les éléments de la Protection civile. Une enquête a été ouverte par les éléments de la police judiciaire. Rachid R. Boumerdès : Le P/APC d'Ouled Heddadj acquitté Le P/APC d'Ouled Heddadj, Chenachi Omar, vient d'être acquitté définitivement par la justice. Suspendu depuis janvier 2008, il était poursuivi pour dilapidations de deniers publics et falsification suite à une plainte déposée par un membre de l'APC. M. Chenachi avait bénéficié, il y a un an, d'un non-lieu mais une deuxième expertise, décidée par le tribunal, a encore une fois l'a blanchi totalement. La justice a conclu que les accusations portées à son encontre se sont avérées sans fondement. Selon le code communal, le P/APC d'Ouled Heddadj reprendra ses fonctions en sa qualité de P/APC. De nombreux responsables, dont le chef de daïra de Boudouaou, ont réagi à cette décision du tribunal. “Cette réhabilitation permettra de reprendre avec toute la dignité votre responsabilité au sein de la commune qui a réellement besoin de votre compétences et de votre savoir-faire”, a affirmé le chef de daïra dans une lettre adressé à M. Chenachi. On ne sait pas encore si ce dernier va porter plainte pour diffamation contre son détracteur. M. T. Taourirt-Ighil (Béjaïa) : Le vice-président de l'APC écope de 2 ans de prison ferme L'affaire du vice-président de l'APC de Taourirt-Ighil, wilaya de Béjaïa, accusé d'utilisation des moyens de l'APC à des fins personnelles, a connu, mardi, son épilogue au tribunal de Sidi-Aïch. Le vice-président de l'APC de Taourirt-Ighil, élu sur la liste du RND, a écopé de 2 ans de prison ferme assorti d'une amende de 150 000 dinars. La plainte a été, pour rappel, déposée par des associations de la dite commune, qui étaient d'ailleurs fort nombreuses au tribunal, mardi, mais aussi lors du procès qui s'est tenu au palais de justice de la ville de Sidi-Aïch, une semaine auparavant. L'avocat de la défense, maître Hamoudi Faouzi, que nous avons rencontré au tribunal de Sidi-Aïch, nous a affirmé que “le jugement sera frappé d'appel au motif de violation des règles de procédure comme celle de la constitution de la partie civile. Les associations n'ont pas le droit de se constituer pour défendre les intérêts de l'APC. Sachant que ni celle de Taourirt Ighil ni sa tutelle, en l'occurrence la wilaya, n'ont déposée plainte. Il n'y a pas eu faute, vu que la propriété de l'accusé a été incendiée par un groupe d'individus de la commune et qu'une plainte a été déposée. Et l'article 139 du code communal, loi 90/08, qui stipule qu'en cas de dégâts causés lors de troubles, l'APC est dans l'obligation de l'indemniser”, conclut-il. Par ailleurs, le rassemblement auquel a appelé la coordination des comités de villages et du mouvement associatif de Taourirt Ighil, prévu pour mardi devant le siège de la daïra d'Adekar, wilaya de Béjaïa, a été annulé par les organisateurs. Contacté pour connaître les raisons de cette annulation, Kamel Taïb, membre de cette coordination, a déclaré : “Le report a été décidé suite aux derniers développements marqués par le remplacement du chef de cabinet du wali mais aussi suite au contact établi avec nous par la wilaya qui est disposée à reprendre le dialogue afin de trouver des solutions aux problèmes de développement qui frappent notre localité.” A. HAMMOUCHE