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la musique : le parent pauvre du cinéma
CONFERENCE PORTANT SUR LA RELATION ENTRE LES DEUX ARTS
Publié dans Liberté le 25 - 12 - 2010

La cinémathèque d'Oran a abrité, dans le cadre du Fifao, une conférence portant sur le rôle de la musique dans une œuvre cinématographique. Quatre personnalités, les compositeurs Radwan Nasri (Syrie) et Rabie El Zammouri (Tunisie), le grand musicien Safy Boutella et le musicologue algérien Abdelkader Bendameche (également commissaire du Festival national de la chanson chaâbie), sont intervenues avec chacun un axe de réflexion bien précis. Dans sa communication, Radwan Nasri s'est intéressé aux problèmes reliés à la musique de films. “Malgré l'éloignement géographique dans le monde arabe, les problèmes dans ce domaine sont les mêmes. Ils sont partagés”, a-t-il souligné. Selon lui, “la production cinématographique arabe continue d'ignorer la musique. Cette dernière est soumise à des conditions qui ne la favorisent aucunement”. “Avec le budget de n'importe quel film européen consacré à la musique, on peut faire dix films dans le monde arabe. Le musicien est souvent négligé, et son rôle, la plupart du temps, est réduit dans le monde du cinéma. Actuellement, estime-t-il, le rôle de la musique a quelque peu évolué, même si l'on continue à produire des films et à composer la musique séparément.” Radwan Nasri a également ajouté que, dans certains cas, la musique est plus célèbre que le film lui-même ; tout en s'interrogeant sur la non-production d'albums composés de musiques de films. Rabie El Zammouri a entamé sa réflexion sur le rapport historique entre la musique et le cinéma, par une question qui semble au premier abord simple et basique, “à laquelle même un enfant pourrait y répondre : pourquoi utiliser la musique dans les films ?” Le compositeur s'est également interrogé sur la nécessité de faire le métier qu'il fait. D'après lui, “la musique est la continuité des arts dramatiques”. Il donne, par la suite, des exemples concrets. Safy Boutella a évoqué son parcours dans ce domaine qui a commencé en 1979. “Après mes études, j'ai voulu travailler dans le cinéma”, a-t-il déclaré. Abdelkader Bendameche a fait le portrait d'un illustre compositeur de musiques de films algériens : le regretté Ahmed Malek. Un homme au parcours époustouflant et aux musiques légendaires. Né en 1931 à Bordj El-Kiffan à Alger, Ahmed Malek avait une profonde admiration pour de grands maîtres de la musique qui ont composé pour des films, notamment Mohamed Iguerbouchène, Ennio Morricone et Boudjemia Merzak. Musicien, Ahmed Malek jouait de plusieurs instruments : harmonica, naï, mandoline et accordéon.
Il a composé pour plusieurs œuvres cinématographiques éternelles, notamment les Vacances de l'inspecteur Tahar et les Enfants de Novembre, de Moussa Haddad, Aziza, d'Abdellatif ben Ammar, l'Homme qui regardait les fenêtres, de Merzak Allouache, Aller simple, de Hadj Rahim, etc. En outre, le rôle de la musique est indiscutable, d'autant qu'elle active et accélère la machine émotion.

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