Mais une chose est sûre, on s'en souvient bien. Ils étaient peu, voire très peu nombreux à dénoncer publiquement le fameux projet de réforme du secteur des hydrocarbures proposé par Chakib Khelil et qui a été validé même en Conseil des ministres. La Fédération des pétroliers monte au créneau pour s'en prendre à la gestion de l'ancien ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Son secrétaire général affirme avoir déjà porté le dossier sur la place publique à l'époque où le ministre, mis en cause, était encore en poste, une manière de signifier qu'il n'est pas le genre à tirer sur les ambulances. Mais une chose est sûre, on s'en souvient bien. Ils étaient peu, voire très peu nombreux, à dénoncer publiquement le fameux projet de réforme du secteur des hydrocarbures proposé par Chakib Khelil et qui a été validé même en Conseil des ministres. Fort heureusement qu'entre-temps et à la veille de sa mise en vigueur, des voix se sont élevées pour empêcher que la “loi Khelil” sur les hydrocarbures ne passe et ne compromette à jamais l'avenir des générations futures dès lors que le pétrole demeure la seule ressource qui fait tourner le pays. Aujourd'hui, des mois après le limogeage de Khelil dû en partie au scandale Sonatrach, il est facile de parler de sa gestion et de ses conséquences sur la dilapidation de l'argent des Algériens. En revanche, il faut faire en sorte que ce qui s'était passé sous l'ère Khelil ne se reproduise pas. Et c'est le rôle que doit jouer un syndicat soucieux de la préservation de l'outil de production et de sa pérennité surtout que le secteur est considéré comme hautement stratégique vu son importance pour la stabilité du pays. La nouvelle direction installée à Sonatrach vient de promulguer une sorte de code de bonne conduite afin de restaurer, d'abord l'image de la compagnie écorchée par la succession de scandales qui ne semblent pas connaître leur épilogue, ensuite éviter à l'avenir que le secteur pétrolier ne tombe entre les mains de responsables qui en feraient leur propriété privée. La tâche de redressement est désormais lancée et il appartient à l'ensemble des partenaires de s'impliquer en veillant au respect des lois et des règlements qu'ils ont eux-mêmes adoptés.