Hommage Jeudi dernier, la maison de la Culture Omar-Oussedik de la ville de Jijel a abrité un hommage à l'occasion du 7e anniversaire de la disparition de l'homme de lettres et traducteur Abou Laïd Doudou. Cette commémoration a été organisée par la direction de la maison de la Culture. Lors d'une conférence, le professeur Saïd Boutadjine, de l'université d'Alger, a rappelé le parcours et les qualités humaines d'Abou Laïd Doudou qui fut également traducteur d'écrivains de renommée mondiale. Sa contribution au rayonnement de la littérature et de la culture algériennes a été également mise en exergue par le conférencier qui fut lui-même, a-t-il affirmé à l'assistance, un élève de Doudou. Cette conférence a notamment permis à des étudiants de la faculté des lettres, présents avec leurs encadreurs, de découvrir une figure algérienne de la littérature. Originaire du douar Tamendjar (El-Ancer), au sud-est de la wilaya de Jijel, où il est né un 13 janvier 1934, Doudou a étudié en Tunisie, en Syrie, en Irak et en Allemagne, puis a enseigné en Autriche, avant de rejoindre l'université d'Alger où il a enseigné la littérature comparée. On lui doit une riche bibliographie comprenant notamment le Lac des oliviers, sa première nouvelle, publiée en 1967, L'Algérie profonde, Dar eth-thalath, ou encore le Chemin d'argent, ainsi que des textes pour des pièces de théâtre. Il a traduit entre autres ver l'arabe les Mémoires de Pfeiffer et le Jardin d'amour, de Federico Garcia Lorca (1976), ainsi que des œuvres du Russe Tolstoï. Par ailleurs, une exposition d'arts plastiques, des œuvres d'artistes du terroir a été organisée en marge de cette conférence. Saïd Hannachi expose à la maison de la Culture de Biskra Depuis mardi dernier, l'artiste peintre Saïd Hannachi expose une vingtaine de toiles à la maison de la Culture Ahmed-Rédha-Houhou de Biskra, intitulée “Biskra, oasis de l'art”. À travers cette exposition, le public peut admirer et découvrir de beaux paysages naturels, mais aussi le mode de vie, ainsi que le quotidien des habitants du Sahara : la cueillette des dattes… Il est née en 1952 au cœur de l'oasis de Chetma, près de Biskra. La nature et le vécu quotidien des Algériens du Sud sont les principales sources d'inspiration de Saïd Hannachi. Il enseigne actuellement les arts plastiques à Biskra. Il a fait ses études artistiques entre 1978 et 1980 à Constantine. Il a participé à plusieurs expositions dont certaines avec ses étudiants. Il affirme travailler actuellement à l'élaboration d'une banque de données sur les plasticiens des Zibans. Dans cette exposition, les visiteurs peuvent également contempler une caravane de dromadaires à contre-jour, des palmeraies traversées par des seguias ruisselantes, un cultivateur absorbé par le travail de la terre, le coucher du soleil sur les dunes, les mirages enveloppant les pistes désertiques et une tente avec tout son mobilier traditionnel, dont l'incontournable meïda (table basse) de thé. D'autres tableaux reproduisent des scènes d'artisans couturiers et vendeurs de tissus de la ville d'El-Kantara, une veillée familiale et une cité ancienne de la capitale des Zibans avec ses moindres détails. R. C./APS