Ils étaient nombreux à venir applaudir mercredi soir au Centre culturel algérien (CCA) Nadir Dendoune, un Algérien qui a défié les vertiges de l'altitude pour aller planter le drapeau algérien sur le toit du monde, le mont de l'Everest. De cet exploit, Nadir Dendoune, au parcours atypique, fit un livre Un tocard sur le toit du monde, paru aux éditions J.C. Lattes, dans lequel il narre avec un luxe de détails l'aventure dans laquelle il s'est lancé, il y a trois ans, l'ascension de l'Everest. Et c'est cette aventure qu'il raconta au public du CCA avec humour. “Je voulais gravir la plus haute montagne du monde et être le premier gars des cités à remplir ses poumons avec l'air glacial de l'Everest et montrer à la France qu'on peut être né du mauvais côté du périph, dans les HLM du 93, être le fils d'un Algérien illettré et réussir un exploit que bien peu de gens seraient capables d'envisager”, dit-il. “En plantant le drapeau algérien (sur le mont Everest), je voulais rendre hommage à mon pays, l'Algérie, et au parcours de mes parents”, confie-t-il.