Le Conseil d'administration du FMI a salué les performances économiques de l'Algérie, mais considère que le pays reste confronté à d'importants défis dont la diversification de son économie. Dans une note d'information, publiée hier, le Fonds souligne que malgré l'évolution favorable, “l'Algérie est confrontée à d'importants défis relatifs à la préservation de la stabilité macroéconomique, la restauration de la prudence budgétaire et à la diversification de l'économie”. Sur le plan macroéconomique, le FMI relève que “la gestion macroéconomique prudente au cours des dix dernières années a permis la constitution d'importantes réserves extérieures et d'épargnes budgétaires versées dans le Fonds de régulation des recettes, tout en maintenant un très faible niveau de la dette”. Le FMI indique que pendant les neuf premiers mois de 2010, les revenus d'exportation d'hydrocarbures ont augmenté d'environ 32% par rapport à la même période de l'année 2009. Du coup, les réserves de changes ont augmenté de 8 milliards de dollars pour atteindre 157 milliards de dollars à fin septembre 2010. Les réserves de changes pourraient monter à 171,4 milliards de dollars en 2011 et clôturer l'année 2010 à 161 milliards de dollars. Le FMI souligne la nécessité des réformes structurelles plus soutenues devant permettre d'améliorer le climat des affaires, de stimuler les investissements privés et de créer les opportunités d'emploi. Le FMI estime que la réduction du chômage, surtout parmi les jeunes, “reste un besoin urgent”. Dans la foulée, le FMI estime que la modernisation et le renforcement du secteur financier sont indispensables pour soutenir l'investissement privé.