Les établissements scolaires de la wilaya de Béjaïa, notamment les écoles primaires et les collèges, ont été paralysés, hier, par une grève générale des travailleurs. C'est une grève de deux jours, entamée hier et aujourd'hui, à laquelle a appelé le conseil de wilaya du syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (SETE-UGTA). Selon le secrétaire général de wilaya du SETE, M. Hamlaoui, le mot d'ordre de grève générale lancé par son syndicat a été suivi à 75% tous paliers confondus. Une grève qui sera appuyée, aujourd'hui, à partir de 10 heures, par un rassemblement des grévistes devant le siège de la Direction de l'éducation. “Le respect immédiat des accords conclus avec la tutelle quant à l'assainissement de toutes les situations financières et administratives, la réparation des injustices causées à certains corps (intendance, adjoints d'éducation, PEF, MEF, corps communs) par les différents statuts et régimes indemnitaires les concernant et l'intégration des corps communs et ouvriers professionnels dans le statut de l'éducation” sont les principales revendications soulevées par le SETE. Il y a lieu de rappeler que les deux syndicats autonomes du même secteur, Cnapest et Unpef, entreront en grève de deux jours, eux aussi, à partir d'aujourd'hui pour des revendications similaires en sus de leur exigence du wali de diligenter une commission d'enquête sur la gestion des œuvres sociales de l'éducation de Béjaïa. Il y a lieu de signaler que la Fédération des associations des parents d'élèves de la wilaya de Béjaïa a vite réagi en rendant publique une déclaration. Tout en se déclarant disponible pour “contribuer au règlement des conflits”, en tant que partenaire, l'organisation a, néanmoins, interpellé les enseignants et l'administration “de faire appel à leur conscience professionnelle et à l'esprit d'équité en vue du règlement immédiat de leurs différents et de cesser les pressions et prises d'otages de nos enfants”. Par ailleurs, le lycée Boussaâ-Abderrahmane d'Adekar a été paralysé, hier, par une grève des lycéens qui sont revenus à la charge de leurs revendications maintes fois soulevées. Des revendications portant sur l'amélioration des conditions de prise en charge.