La maison de la Culture Nouar-Boubekeur a abrité, mardi dernier, une journée littéraire autour du romancier Tahar Ouettar et de son oeuvre. Cette rencontre, à laquelle ont pris part des étudiants, associations, écrivains, poètes, critiques littéraires et des membres de la famille du défunt, a été ouverte par le directeur de la culture de ladite wilaya. Il a relaté, dans son intervention, les péripéties littéraires de celui qu'on considérait comme le fondateur de l'avenir littéraire de l'Algérie en langue arabe. M. Khaldoun Karim, enseignant à l'université de Constantine, a mis en exergue la personnalité de Tahar Ouettar, sa vision sur l'avenir, la créativité et son invitation à dépasser ses réalisations en utilisant les moyens modernes. Il a tenu à rappeler sa différence de vision avec le critique littéraire égyptien Maati Hidjazi sur les réalisations de Ouettar, notamment les romans l'As (1974) ou la Bougie et les corridors (1995). D'autres intervenants, à l'exemple de Hafnaoui Chikha ,Taotao Razika, Bouhlassi, Belkhiri, ont insisté sur la vie et le sacrifice de “Ammi Tahar” l'écrivain, le romancier et journaliste dont le souci principal était d'atteindre la limite extrême que la bourgeoisie peut atteindre dans le sacrifice, comme leader des grands changements du monde. Les mêmes intervenants ont insisté sur la richesse du patrimoine universel de l'œuvre littéraire de Ouettar, ses traductions ou sa contribution à l'écriture de scénarios pour des films algériens.