Parmi les projets de partenariat sur lesquels les organisateurs fondent beaucoup d'espoir, c'est celui de Biophyres, une société française spécialisée dans les installations d'unités de production d'acides aminés à partir de déchets d'abattoirs. Une rencontre est prévue à cet effet avec le groupe Cevital, la direction de l'environnement et des propriétaires d'abattoirs. La ville de Béjaïa a abrité du 28 au 30 mars le Salon international de l'investissement et du partenariat. Et à travers lui, les organisateurs, la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Soummam et Méditerranée Maghreb Partners, espèrent “mettre en place des rendez-vous B to B les plus efficaces possibles”. Rendez-vous qui se traduiraient par une contribution de l'investissement étranger au développement, notamment dans l'optique de la négociation d'accords internationaux d'investissement. A travers ce Salon, les organisateurs ont mis l'accent sur des questions qui concernent le rôle que peuvent jouer les politiques des pays d'accueil en matière d'IED pour encourager les synergies entre l'IED et les entreprises locales. Mais aussi le rôle potentiel des politiques des pays d'origine dans ce contexte. Et en dernier, comment concevoir et appliquer les accords internationaux d'investissement de manière à concilier les intérêts des pays d'origine et des pays d'accueil en tenant compte des politiques et des objectifs de développement des pays d'accueil et de leur droit de réglementer. Sur ce dernier point, l'investissement étranger ne peut se concevoir au-delà des 49% du capital autorisé par la loi. Mais cela n'a pas dissuadé un certain nombre d'entreprises, qui s'apprêtent, si ce n'est déjà fait, des partenariats avec leurs homologues algériennes. Parmi les projets de partenariat sur lesquels les organisateurs fondent beaucoup d'espoir, c'est-à-dire susceptible d'aboutir, celui de Biophyres, une société française spécialisée dans les installations d'unités de production d'acides aminés à partir de déchets d'abattoirs. Une rencontre est prévue à cet effet avec le groupe Cévital, la direction de l'environnement et des propriétaires d'abattoirs. “Les discussions entre les deux entreprises vont se poursuivre après le Salon pour dégager la forme et les modalités de mise en œuvre de leur partenariat”, a indiqué son président M. Abdelkader Hocini, dans une déclaration rapporté par l'APS. Avant de souligner que ce projet “se prédestine, notamment à la création d'une grosse unité pour la fabrication d'acides aminés”. À ce titre, “Cévital apportera son expertise et son expérience dans la branche de l'agroalimentaire ainsi qu'une part des moyens financiers à engager, alors que Biophyres est attendue pour fournir l'équipement et le savoir-faire en la matière”, a-t-il encore ajouté. Le deuxième projet concerne une entreprise espagnole, spécialisée dans la fabrication de peinture de bâtiment et industrielle. Egalement en quête d'un partenariat à Béjaïa. Et pour rendre effective cette ouverture sur le monde, au côté des entreprises publiques et privées, les institutionnels ont été aussi mobilisés. C'est le cas de la direction de la PMI/PME, de la Chambre de l'artisanat, de l'Andi, l'Ansej, la Cnac et de l'Angem. À signaler que parmi les entreprises étrangères, le Salon a enregistré la participation de sociétés venues de France, de Turquie, de Guinée, de Pologne et d'Allemagne. Moussa Ouyougoute