Le mouvement de protestation des greffiers et des fonctionnaires des corps communs du secteur de la justice est monté d'un cran. Mais lorsque la Coordination nationale des fonctionnaires de la justice a fixé la date du 3 avril pour la reprise de la contestation, le ministère de la Justice a décidé d'ouvrir des négociations. L'invitation est parvenue très tard dans la journée du 31 mars dernier via des fax adressés par la tutelle aux différentes cours qui ont en informé la coordination. Selon le planning de la tutelle, deux réunions sont prévues. La première avec les fonctionnaires des corps communs et la deuxième, prévue jeudi, avec les greffiers. En ouvrant les négociations, le ministère de la Justice espérait le gel du mouvement de protestation. Mais les contestataires n'ont plus confiance en leur tutelle et se sont mis d'accord pour maintenir leur décision et lancer une grève ouverte telle que prévu initialement en assurant, toutefois, un service minimum. Cependant, la cour d'Alger s'est retrouvée seule avec seulement le soutien des confrères de la cour de Blida et les tribunaux de Aïn Defla. M. B.