Permettez-nous M. le président de la République de vous informer que depuis 1950, nous occupons des habitations précaires érigées par le colonialisme français, comme une cité de transit en simple rez-de-chaussée couverte de toiture en tuile rouge, au centre ville de la capitale pour ne pas dire au cœur de la capitale dépendant de la commune de Oued Koriche. Viendra malheureusement la journée du 18 juillet 2010 ou la majorité des familles de la cité en question ont été relogées à l'exception d'une trentaine de familles exclues pour des raisons et motifs équivoques. Actuellement, nous vivons dans des locaux du rez-de-chaussée des immeubles dans des conditions climatiques insupportables en cette période hivernale et sans commodités nécessaires et nous avons passé tout le mois sacré du Ramadhan et l'Aïd el fitr et Aïd el adha, Mouharem et Achoura, tout le monde est malade surtout les vieilles personnes et les petits-enfants. Est-ce que réellement l'objectif d'éradiquer les bidonvilles et l'habitat précaire est de jeter des familles dans la rue ?. Au niveau du territoire national, des familles occupant des constructions illicites ont étés prises en charge. Notre espoir après plus d'une soixantaine d'années de souffrance est que notre pays nous rétablisse dans nos droits maintenant que nous sommes dans la vie. Nous espérons M. le président, trouver la sérénité, une justice et une solution à notre malheur. Les habitants de la cité Beaucheraye Oued Koriche-Bab el Oued, Alger