L'Algérie et Cuba ont appelé, hier à Alger, à la cessation des combats le plus rapidement possible en Libye pour que puisse s'enclencher un processus de dialogue. “Nous avons accordé (dans nos entretiens) plus d'attention à la situation en Libye en exprimant le souhait partagé de manière très forte par les délégations cubaine et algérienne, pour que cessent le plus rapidement possible les combats, et démarrer un processus de dialogue entre les parties dans ce pays frère”, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci. De son côté, l'envoyé spécial du président cubain, ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parilla, a affirmé lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le chef de la diplomatie algérienne qu'il “partage la même appréciation que M. Medelci” au sujet de la situation en Libye. “Très tôt, Cuba a dénoncé le danger que représentait la possibilité d'une intervention militaire en Libye et, aujourd'hui, on avance le prétexte de la protection des civils pour envahir un pays souverain”, a observé M. Parilla, rappelant que son pays a exprimé “sa préoccupation pour la mort de civils innocents”. Auparavant, MM. Medelci et Parilla avaient eu des entretiens en présence des délégations des deux pays. Le ministre des Relations extérieures cubain était arrivé samedi à Alger pour une visite officielle de trois jours. R. N.