Le front anti-guerre en Libye s'élargit de plus en plus. Après Moscou, voilà le tour de la Havane de dénoncer l'agression militaire sur la Libye, à la faveur de la visite du ministre cubain des Affaires étrangères en Algérie. Le front anti-guerre en Libye s'élargit de plus en plus. Après Moscou, voilà le tour de la Havane de dénoncer l'agression militaire sur la Libye, à la faveur de la visite du ministre cubain des Affaires étrangères en Algérie. L‘Algérie qui n‘a pas caché son inquiétude face au triste développement des événements en Libye voisine, est en train de faire le consensus autour de sa position, clairement affichée depuis le début des raids militaires de la Coalition internationale et de l‘Otan sur ce pays. En effet, l‘Algérie et Cuba ont appelé hier à Alger à la cessation des combats le plus rapidement possible en Libye pour que puisse s‘enclencher un processus de dialogue. "Nous avons accordé (dans nos entretiens) plus d‘attention à la situation en Libye en exprimant le souhait, partagé de manière très forte par les délégations cubaine et algérienne, pour que puissent cesser le plus rapidement possible les combats et démarrer un processus de dialogue entre les parties dans ce pays frère", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci. De son côté, l‘envoyé spécial du président cubain, ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parilla, a affirmé, lors d‘une conférence de presse animée conjointement avec le chef de la diplomatie algérienne qu‘il "partage le même appréciation que Medelci" au sujet de la situation en Libye. "Très tôt, Cuba a dénoncé le danger que représentait la possibilité d‘une intervention militaire en Libye et, aujourd‘hui, on avance le prétexte de la protection des civils pour envahir un pays souverain", a observé Bruno Parilla, rappelant que son pays a exprimé "sa préoccupation pour la mort de civils innocents". Auparavant, Medelci et Parilla avaient eu des entretiens en présence des délégations des deux pays. Le ministre des Relations extérieures cubain était arrivé samedi à Alger pour une visite officielle de trois jours. Pour rappel, le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a également dénoncé les opérations militaires menées par les forces de la Coalition internationale depuis la capitale algérienne, où il avait séjourné les 21 et 22 mars dernier. Les appels au dialogue pour le règlement du conflit en Libye se multiplient ces derniers jours, notamment en Afrique où l‘UA redouble d‘efforts pour obtenir un cessez-le-feu, et éviter ainsi à ce pays de sombrer dans le chaos. Dans cette optique, la Ligue arabe se réunira le 14 avril prochain au Caire dans une tentative de rectifier le tir après sa volte-face consécutive à la réunion de Paris qui avait précédé les raids aériens des Alliés en Libye. Protéger la communauté algérienne en Côte d'Ivoire Des efforts sont déployés pour la protection des ressortissants algériens établis en Côte d'Ivoire, théâtre de violents combats entre l'ex-président Laurent Gbagbo et le président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara. "Nous recevons des appels téléphoniques émanant de membres de notre communauté installée dans divers endroits à Abidjan. Des efforts sont en train d'être faits à travers des contacts avec la mission de l'Onu (Onuci) pour leur permettre de quitter leurs domiciles et arriver à des endroits sûrs tels que le camp de la mission onusienne", a expliqué une source diplomatique citée par l'APS. Environ 120 Algériens vivent régulièrement en Côte d'Ivoire et sont notamment installés à Abidjan, a-t-on indiqué. Toutefois, aller dans les quartiers respectifs où habitent les personnes qui demandent secours "n'est pas une chose aisée en raison du danger qui pourrait peser sur toute personne qui se trouverait en dehors de chez elle en cette période de guerre", a relevé la même source. Certains parmi les Algériens ont pu quitter la Côte d'Ivoire avant la complication de la crise et la dégradation de la situation. Depuis le début des hostilités, des scènes de violences et de pillages sont signalées dans la capitale économique ivoirienne. L‘Algérie qui n‘a pas caché son inquiétude face au triste développement des événements en Libye voisine, est en train de faire le consensus autour de sa position, clairement affichée depuis le début des raids militaires de la Coalition internationale et de l‘Otan sur ce pays. En effet, l‘Algérie et Cuba ont appelé hier à Alger à la cessation des combats le plus rapidement possible en Libye pour que puisse s‘enclencher un processus de dialogue. "Nous avons accordé (dans nos entretiens) plus d‘attention à la situation en Libye en exprimant le souhait, partagé de manière très forte par les délégations cubaine et algérienne, pour que puissent cesser le plus rapidement possible les combats et démarrer un processus de dialogue entre les parties dans ce pays frère", a indiqué le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci. De son côté, l‘envoyé spécial du président cubain, ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parilla, a affirmé, lors d‘une conférence de presse animée conjointement avec le chef de la diplomatie algérienne qu‘il "partage le même appréciation que Medelci" au sujet de la situation en Libye. "Très tôt, Cuba a dénoncé le danger que représentait la possibilité d‘une intervention militaire en Libye et, aujourd‘hui, on avance le prétexte de la protection des civils pour envahir un pays souverain", a observé Bruno Parilla, rappelant que son pays a exprimé "sa préoccupation pour la mort de civils innocents". Auparavant, Medelci et Parilla avaient eu des entretiens en présence des délégations des deux pays. Le ministre des Relations extérieures cubain était arrivé samedi à Alger pour une visite officielle de trois jours. Pour rappel, le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a également dénoncé les opérations militaires menées par les forces de la Coalition internationale depuis la capitale algérienne, où il avait séjourné les 21 et 22 mars dernier. Les appels au dialogue pour le règlement du conflit en Libye se multiplient ces derniers jours, notamment en Afrique où l‘UA redouble d‘efforts pour obtenir un cessez-le-feu, et éviter ainsi à ce pays de sombrer dans le chaos. Dans cette optique, la Ligue arabe se réunira le 14 avril prochain au Caire dans une tentative de rectifier le tir après sa volte-face consécutive à la réunion de Paris qui avait précédé les raids aériens des Alliés en Libye. Protéger la communauté algérienne en Côte d'Ivoire Des efforts sont déployés pour la protection des ressortissants algériens établis en Côte d'Ivoire, théâtre de violents combats entre l'ex-président Laurent Gbagbo et le président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara. "Nous recevons des appels téléphoniques émanant de membres de notre communauté installée dans divers endroits à Abidjan. Des efforts sont en train d'être faits à travers des contacts avec la mission de l'Onu (Onuci) pour leur permettre de quitter leurs domiciles et arriver à des endroits sûrs tels que le camp de la mission onusienne", a expliqué une source diplomatique citée par l'APS. Environ 120 Algériens vivent régulièrement en Côte d'Ivoire et sont notamment installés à Abidjan, a-t-on indiqué. Toutefois, aller dans les quartiers respectifs où habitent les personnes qui demandent secours "n'est pas une chose aisée en raison du danger qui pourrait peser sur toute personne qui se trouverait en dehors de chez elle en cette période de guerre", a relevé la même source. Certains parmi les Algériens ont pu quitter la Côte d'Ivoire avant la complication de la crise et la dégradation de la situation. Depuis le début des hostilités, des scènes de violences et de pillages sont signalées dans la capitale économique ivoirienne.