Le Snapest-sud durcit son mouvement et ne compte pas lâcher prise jusqu'à satisfaction de ses revendications. Fort du soutien de la base, le Snapest-sud hausse le ton et menace de boycotter l'épreuve du baccalauréat. “Nous craignions que la tutelle nous pousse au boycott de l'épreuve du baccalauréat dans la région du sud et dans les deux wilayas concernées par les primes”, note le communiqué du syndicat. Et d'ajouter que le taux de suivi des trois jours de grève, entamée le 18 avril dernier, a largement dépassé les 70% dès les premières heures de son déclenchement. Qualifiant ce taux d'historique, le Snapest indique que “si la tutelle ne réagit pas durant ces journées de débrayage, des assemblées générales auront lieu pour débattre des nouvelles actions de protestation”. Les enseignants doivent se prononcer sur l'un des trois choix : grève cyclique hebdomadaire, grève ouverte et boycott des compositions de fin d'année. Le Snapest-sud se dit conscient du fait que le problème dépasse le ministère de l'éducation nationale. Il interpelle, de ce fait, le ministère des finances, le gouvernement et le premier magistrat du pays à solutionner leur problème. Ce syndicat réclame “le calcul de la prime du sud et la prime de la zone sur la base de la nouvelle grille salariale avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008”. Selon le communiqué, l'une des primes est calculée sur la base de la grille de 1989 et l'autre celle de 2001.