Le P/APC de la commune de Sidi-M'hamed a menacé, hier, de recourir à la justice si les membres du Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap), aile Malaoui, entamaient le mouvement de grève fixé pour le 24 avril prochain. “C'est un mouvement non autorisé. Ce sont des hors-la-loi”, a déclaré M. Bourouina, le P/APC de la commune de Sidi-M'hamed, lors d'un point de presse tenu, hier, au sein de l'APC. Le P/APC a accusé les instigateurs du mouvement “d'attroupement et d'atteinte à l'ordre public”, tout en se défendant d'avoir fait obstruction à l'action syndicale. “Nous ne sommes pas contre le syndicalisme, nous leur demandons juste de respecter les lois qui régissent l'activité syndicale”, a-t-il précisé. Le P/APC est, également, revenu sur le rassemblement des travailleurs de l'APC qui avait eu lieu le 11 avril dernier. Il a indiqué, à ce propos, que “seuls 30 des 1 200 fonctionnaires de la commune ont répondu à l'appel du syndicat”, ajoutant qu'aucun préavis de grève n'a été déposé. Ainsi, la direction de la commune a décidé de suspendre de leurs fonctions les initiateurs du mouvement. “Nous avons suspendu les cinq responsables qui ont appelé à la grève. Après enquête, nous avons appris que ce sont des employés qui appartiennent à la branche non agréée du Snapap. Alors, nous allons les faire comparaître devant le conseil de discipline”, a-t-il encore précisé. Le P/APC a, également, attesté que “les personnes mises en cause ont été averties de l'illégalité de leur action avant leur suspension”. Pour M. Bourouina, l'action des cinq travailleurs avait pour but de “déstabiliser l'APC du moment qu'ils ont eu recours aux menaces pour obliger leurs collègues à rejoindre leur mouvement”.