Dans un contexte obscur, le P/APC a repris du service en dépit de son implication dans d'autres affaires sur lesquelles la justice ne s'est pas encore prononcée. Dès lors, les signataires du document n'ont pas omis de mettre l'accent sur le mutisme des autorités compétentes locales, voire le chef de daïra de Rahouia et le wali de Tiaret. La situation de la commune de Rahouia, depuis les dernières élections locales, ne cesse de prendre des proportions inquiétantes et alarmantes. En effet, après de longues et franches tractations entre la majorité des membres de l'assemblée populaire communale et le maire, d'obédience PT, le climat semble s'envenimer davantage, paralysant ainsi toute activité. Par le biais d'une requête, dont une copie a été remise à notre bureau, six élus, sur les neuf que compte cette assemblée, ont décidé de retirer leur confiance au maire et interpellent les plus hautes autorités du pays pour intervenir et mettre un terme à cette cacophonie qui ne fait que pénaliser les citoyens. Une décision qu'ils justifient, selon ce document, par leur détermination à sauver leur municipalité de la déchéance qui l'entoure après avoir vainement tenté, à plusieurs reprises, de mettre en garde le maire qui a toujours fait montre d'un entêtement à une politique individualiste. En substance, ces derniers ont mis en relief une première correspondance adressée au chef de daïra, en date du 18 février 2010, dans laquelle ils ont tiré la sonnette d'alarme quant à la gestion unilatérale du premier magistrat de la commune ainsi les entraves et intimidations que subissent certains membres interpellés même par les services de la sûreté pour être auditionnés dans des affaires pour le moins absurdes. Dans le même sillage, ils rappellent que le maire a déjà été suspendu par le wali suite à un scandale judiciaire motivé par la délivrance illégale d'un document officiel. Dans un contexte obscur, il a repris du service en dépit de son implication dans d'autres affaires sur lesquelles la justice ne s'est pas encore prononcée. Dès lors, les signataires du document n'ont pas omis de mettre l'accent sur le mutisme des autorités compétentes locales, voire le chef de daïra de Rahouia et le wali de Tiaret, qui n'ont pas daigné donner une suite aux motions de retrait de confiance formulées respectivement le 21 décembre 2010 et le 26 février 2011. Pour sa part, le maire en question ne semble pas être perturbé outre mesure par cette opposition dans la mesure où il continue à travailler seul. Par ailleurs, les protagonistes du maire demandent l'application de l'article 55 du code communal et sollicitent les plus hautes sphères de l'Etat pour user de clairvoyance afin de trouver une solution à cette guerre ouverte entre eux et le maire, décrié même par ceux qui l'ont longtemps soutenu. L'affaire risque de connaître des rebondissements dans les jours à venir.