Près de 194 000 bâtisses ont été expertisées par le Centre technique des constructions (CTC) dans les zones touchées par le séisme du 21 mai dernier, a affirmé, hier, le président directeur général de cette structure, M. Mohamed Chérif, lors des débats dans le cadre du forum d'El Moudjahid. Il ajoutera que les rapports d'évaluation seront transmis à l'autorité compétente en l'occurrence le wali ou son représentant. Selon lui, et au vu de l'urgence, les expertises ont été quelque peu rendues difficiles sur certains sites, notamment pour les anciennes bâtisses du fait de l'absence de certains indices de référence. La tâche a été menée par pas moins de 728 ingénieurs rappelle t-il. Il précisera également que les études et interventions du CTC ont été menées à titre gracieux pour les populations de Boumerdès, tout en indiquant que les travaux de confortement et renforcement des bâtisses ont fait, pour leur part, l'objet de contrats avec les maîtres d'ouvrage. Dans ces débats, il a également été question de la réhabilitation des professionnels du secteur et de la révision de certaines normes liées aux constructions. Des enseignements à tirer au lendemain d'un séisme révélateur sur l'état des fondations profondes de toute une politique de construction. A. WAHIB PORT D'ALGER : ils étaient destinés au marché parallèle Saisie de pétards et de téléviseurs Deux conteneurs de 40 pieds, grand volume, chargés de pétards de différents types, chocolat et même de téléviseurs couleur, ont été saisis, avant-hier, au port d'Alger par les douaniers relevant d'Alger commerce. Un autre cas de fausse déclaration avéré, qui prouve l'existence d'un réseau, à l'affût de la moindre brèche, pour tenter d'introduire des marchandises prohibées ou fortement taxées. L'importateur nous a dit qu'on a poussé l'audace jusqu'à déclarer que ces conteneurs en provenance de Dubaï renfermaient des sacs à dos et des ballons de plage. Il semble que le fraudeur se préparait pour les fêtes du ramadhan et notamment de l'Aïd, pour écouler sa marchandise. L'enquête est en cours pour évaluer la valeur de cette saisie et remonter la filière, d'autant que, soulignent nos sources, “aucune piste n'est à écarter”. Enfin, le jour même, trois autres boîtes bourrées de shampooings en fausse déclaration ont également été interceptées. A. W.