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Les sinistrés vivent toujours dans des chalets
Huit ans après le séisme du 21 mai 2003 à BOUMERDÈS
Publié dans Liberté le 22 - 05 - 2011

Selon le président de l'Association de promotion et d'intégration des sites de chalets de Boumerdès (APISCB), plus de 2000 cas de maladies liées aux conditions de vie dans des chalets sont recensés au niveau des sites, notamment la tuberculose, l'asthme et autres affections dangereuses.
Huit ans après le séisme du 21 mai 2003, les sinistrés de la cité des 1200-Logements de Boumerdès vivent toujours dans des chalets. Leurs logements ne sont pas achevés à ce jour malgré l'aide de l'Etat de 80 millions de centimes représentant les surcoûts.
Ayant décidé de reconstruire leurs propres logements, ces sinistrés au nombre de 520 ne savaient pas qu'ils allaient être pris au piège de la bureaucratie. La formule VSP (vente sur plan) prévue par le décret 3/314 du 16 septembre 2003 relatif au relogement des sinistrés, qui leur a été imposée et qu'ils ont acceptée pour éviter leur relogement, s'est avérée un véritable traquenard. Résultat : huit ans passés dans des chalets de 20 m2 et le calvaire continue jusqu'à maintenant. “On nous a forcés d'opter pour cette formule qui est inadaptée à notre statut de sinistrés et qui nous a fait perdre beaucoup de temps et d'argent”, affirme un père de famille.
Ce n'est que sept ans plus tard que les autorités locales se sont rendu compte que l'option choisie pour la reconstruction de ces logements est impossible à mettre en place. On ressort alors la formule “clos et couvert” pour ce projet devenu au fil du temps une grande plaie du séisme. Mais là aussi des problèmes surgissent.
Certaines familles n'arrivent pas à participer financièrement à la finition de leurs logements et les aides promises par l'Etat qui arrivent au compte-gouttes, malgré l'interpellation du ministre de l'Habitat par la wilaya pour venir en aide aux sinistrés. Le projet est loin d'être terminé. C'est aussi le cas des 140 logements de la cité du 11 Décembre qui vivent la même situation et qui ont, eux aussi, opté pour cette formule de VSP. Ces derniers n'ont pas encore reçu d'aide mais ils comptent sur le crédit de 100 millions qui leur sera octroyé par la BDL pour la reconstruction de leurs locaux commerciaux. Une somme qui leur permettra d'achever leurs logements.
En attendant, ces 140 familles “croupissent” toujours dans des chalets. Plus de 7 660 logements destinés aux sinistrés sur 8 000 ont été construits alors que les 340 restants seront bientôt réceptionnés.
Par ailleurs, il faut savoir que plus de 4 000 occupants illégaux de chalets ont été recensés par la commission d‘enquête de wilaya. Ces personnes ne disposent d'aucun document justifiant leur occupation, selon une source proche de la wilaya. On a appris que le gouvernement a décidé de démanteler les 20 000 chalets implantés à Boumerdès et Alger. La décision a été prise en avril par un conseil interministériel. Selon le wali de Boumerdès, “à la place des chalets, l'Etat va construire exclusivement des logements destinés aux citoyens”.
Le wali n'a pas donné plus de précisions sur le devenir des familles qui résident dans ces chalets. Selon des sources proches du ministère de l'Habitat, le relogement des occupants se fera au cas par cas sur la base des résultats de l'enquête lancée dans les deux wilayas.
“Le chalet ne sera pas un passeport pour l'obtention d'un logement”, a indiqué notre source en reprenant une phrase prononcée par le ministre d'Habitat lors de sa visite à Boumerdès. Pour rappel, la majorité des 15 227 chalets de Boumerdès sont déclarés reformés suivant un rapport d'expertise élaboré par un bureau d'études public et par les fabricants de ces chalets.
Selon le président de l'Association de promotion et d'intégration des sites de chalets de Boumerdès (APISCB), plus de 2 000 cas de malades liées aux conditions de vie dans des chalets sont recensés au niveau des sites, notamment la tuberculose, l'asthme et autres affections dangereuses. L'association interpelle le chef de l'exécutif pour dépêcher des équipes médicales pour s'enquérir de l'état de santé des habitants des 15 227 chalets.


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