Les 1 800 travailleurs des neuf résidences universitaires de Tizi Ouzou étaient, hier, à leur septième jour de grève. Les revendications sont d'ordre socioprofessionnel. Outre la régularisation des vacataires, l'octroi de postes budgétaires et le problème de logement, ils exigent le départ des directeurs des cités universitaires. Pour M. Taleb, coordinateur des cités universitaires de Tizi Ouzou, “les doléances des grévistes ne relèvent nullement de leurs prérogatives”. M. Taleb ira plus loin, en affirmant, lors d'une conférence de presse animée hier, à Hasnaoua, que l'objectif “réel” des syndicalistes est “d'accaparer des postes de responsabilité dans le sillage de l'installation prochaine de la direction régionale des œuvres sociales et universitaires (ONOU)”. Notons enfin que les représentants des travailleurs grévistes ont refusé de se réunir avec les directeurs des résidences en présence du DG de l'ONOU et de leur fédération syndicale. A. T.