D'abord, la tripartite conduite par un Premier ministre qui a fait son mea-culpa sur des décisions antérieures prises hâtivement comme l'instauration du Crédoc pour toutes transactions, la primauté du capital public sur le privé national. Des trois chantiers ouverts pour faire face au vent de la révolte qui marque, pour le moment, une accalmie relative, c'est celui dédié à l'économie qui est en verve avec comme meneur de jeu le Premier ministre. Celui du politique confié à Bensalah s'embourbe dans des consultations, pour la plupart stériles et des redites de discours déjà entendus, il y a plus d'une décennie. Les invités aux consultations ne savent pas que les réseaux sociaux ont remplacé les cénacles obscurs et les mots creux. Tirés du congélateur sans une mise à niveau minimum, ils plastronnent alors qu'ils sont à différents degrés coupables de la situation actuelle. Le troisième, confié au Président qui porte sur la société civile et une meilleure prise en charge du citoyen par lui-même, en lui faisant confiance, il est difficile de porter un jugement subjectif, n'ayant pas encore commencé ses travaux. Mais des trois, c'est le couloir économique qui marque une dynamique et une autre attitude envers les opérateurs et les différents partenaires. D'abord, la tripartite conduite par un Premier ministre qui a fait son mea-culpa sur des décisions antérieures prises hâtivement comme l'instauration du Crédoc pour toutes transactions, la primauté du capital public sur le privé national. Apparemment la copie a été revue partiellement mais cela est à inscrire comme un bon début pour la reconnaissance des créateurs de richesses et d'emplois par tous. Sur un autre volet et malgré les apparences, les relations avec l'Union européenne sont au beaufixe, si l'on se réfère à la dernière visite du commissaire chargé de la Politique du voisinage reçu avec tous les égards et reparti avec des garanties de confiance de la part des autorités algériennes. Le partenariat algéro-français, qui se tient actuellement à Alger, a tout l'air d'une grand-messe où les sujets politiques qui gênent sont mis de côté pour ne prendre en charge que le volet économique. Il est question de la création d'emplois tous azimuts, de mise en relation des opérateurs des deux pays avec près de 4 500 rendez-vous professionnels prévus lors de forum, sur la base d'un axiome affiché dès le départ : un partenariat gagnant-gagnant. C'est la première fois que l'on entend un tel discours, et c'est tant mieux. Ouyahia a pris de l'avance, pourvu qu'il tienne le cap et qu'il instaure un climat de confiance entre ces Algériens qui ne veulent que le bien du pays. O. A. [email protected]