Trois ex-responsables du secteur de télécommunications ont été placés lundi soir, à Annaba, sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur de la 2e chambre près le tribunal correctionnel de Annaba pour une affaire de trafic de puces, a-t-on appris hier de source judiciaire. Sept autres personnes, dont quatre femmes et trois agents de l'état civil de l'assemblée populaire communale (APC) de Annaba, ont été également mises sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette affaire, a ajouté la même source. “Ces mis en cause sont présumés accusés de trafic de 103 puces téléphoniques de l'opérateur Algérie Télécom Mobilis (ATM)”, a-t-on précisé de même source. Les investigations ont permis de révéler que 103 puces avaient été attribuées fictivement sous de faux noms, aux noms de personnes décédées et à l'insu d'autres n'ayant pas exprimé une quelconque demande. Les investigations ont concerné un lot de 800 puces dont 103 avaient été attribuées fictivement. Ce trafic de puces est à l'origine d'un préjudice de l'ordre de 18 millions de dinars causé à l'opérateur ATM, représentant les factures impayées.