“L'intelligence économique et technologie dans le Maghreb” est le thème d'un séminaire abrité, hier, par l'Institut des sciences des télécommunications d'Es-Senia.Organisé par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité, ce séminaire a regroupé des spécialistes et des universitaires qui se sont penchés sur la prospective de la collecte et du traitement de l'information économique.Le Dr Damon, président de l'Association algérienne pour le transfert de la technologie, a mis l'accent sur l'expansion de l'innovation en matière de technologie économique. Il a notamment appelé à une association perfectible dans le traitement de la recherche économique. S'appuyant sur l'émergence technologique de la Chine et de la Malaisie, le Dr Damon a plaidé pour un environnement concurrentiel de l'entreprise algérienne. La mondialisation, selon l'orateur, se déplace en trois phases allant de la révolution agricole à une industrialisation lourde, mais sans réelle perspective pour l'Algérie.“Les technologies de l'information et de la communication doivent faire l'objet d'un processus de production où elle est matière et produit en même temps”, a ajouté le président de l'APTT. L'intelligence économique, selon M. Damon, est un ensemble des mêmes coordonnées de recherche qui doivent être liées à des supports techniques de l'intelligence économique d'où la nécessité d'une formation d'un système d'information évalué. Pour Mme D. Brahmi-Berrache, chargée de cours à la faculté des sciences économiques d'Es-Senia, les supports techniques inhérents à l'intelligence économique au Maghreb ont conduit au bouleversement des espaces de temps et de lieu des activités économiques. Déplorant l'absence de logistique informationnelle et de moyens qui pénalisent déjà un faible taux d'intégration technologique, Mme Berrache a relevé l'expérience toute nouvelle testée par Sonatrach et Saidal mais qui reste au stade du concept théorique. B. Ghrissi