Des opposants syriens se sont prononcés, hier, contre toute intervention étrangère en Syrie tout en accusant le régime de Bachar El-Assad d'avoir tué 110 enfants depuis le début de la “révolution pacifique”, lors d'une réunion dans les locaux d'Amnesty International à Alger. “Nous refusons toute intervention étrangère : nous refusons de porter des armes”, a déclaré Me Adnane El-Bouch, un avocat syrien installé en Algérie, lors de cette rencontre organisée par la section algérienne du Comité de soutien aux revendications du peuple syrien. “C'est une révolution pacifique, non ethnique. Nos armes sont les caméras et les téléphones portables. Ce n'est pas la révolution d'une ethnie ou d'un parti mais celle d'un peuple”, a-t-il ajouté.