À quelques jours de la réunion de synthèse et d'évaluation des deux dernières années de gestion commune du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, une agitation certaine est perceptible chez les dirigeants d'Ispat. Il y a eu d'abord cette démission surprise du PDG d'Ispat que l'on disait en Inde pour un congé de détente et ces va-et-vient incessants du directeur de production et du chef du projet laminoir entre Alger et Londres. Ces mouvements peu coutumiers chez le partenaire indien sont interprétés comme augurant d'un grand changement dans la politique de gestion du complexe d'El-Hadjar, qui enregistre une augmentation sensible de ses capacités de production. Les syndicalistes, à leur tête M. Menadi Aïssa, s'apprêtent à se montrer plus exigeants quant à la révision des grilles des salaires, à l'octroi des primes et surtout à la reprise de l'embauche jusqu'ici bloquée. A. A.