La commission européenne annonce également qu'un deuxième engagement de 23,5 millions d'euros sera ajouté ultérieurement au programme d'action annuel 2011 pour répondre aux défis liés à l'emploi et à la participation des jeunes dans la société La Commission européenne a annoncé, mercredi, avoir débloqué, dans le cadre du programme d'action de l'année en cours, 34,5 millions d'euros en faveur de l'Algérie pour le besoin du financement de deux projets. Le premier projet, souligne la commission, aura pour objectif de renforcer la protection et la valorisation du patrimoine culturel algérien, notamment par un soutien aux actions prioritaires de son identification et de sa connaissance (inventaire), de sa protection (outils de protection) et de sa mise en valeur (outils de gestion et projets-pilotes) par un soutien en outils méthodologiques, en équipements et en formations. Ce programme d'appui à la protection et à la valorisation du patrimoine culturel en Algérie, financé à hauteur de 21,5 millions d'euros, est destiné à accompagner la prise en compte du patrimoine culturel comme outil de développement économique et humain de l'Algérie. Une approche intégrant tous les acteurs et secteurs concernés par le patrimoine est initiée. Ceux-ci sont impliqués dans la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation du patrimoine. Des chantiers-écoles sont menés sur des sites-pilotes. “Par cette approche, ce projet vise également à développer les débouchés professionnels des jeunes sans qualification, notamment par des apprentissages et des chantiers-écoles”, explique le communiqué. Un second projet aidera à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie des transports en Algérie, incluant une modernisation du ministère des Transports, un appui à la mise à jour législative et réglementaire, un soutien aux institutions en charge de la sécurité des transports, ainsi qu'à la professionnalisation des métiers du transport. Le programme d'appui au secteur des transports. II est doté d'une enveloppe de 13 millions d'euros. La commission rappelle qu'elle appuie le secteur des transports depuis 2006. “Transports II continue à soutenir le renforcement de la stratégie sectorielle du pays, l'intégration de l'acquis UE en matière de sécurité, de régulation ainsi que le renforcement de l'institution de la météorologie au service de l'aviation et du secteur maritime”, indique le communiqué, soulignant que ces programmes permettront de renforcer le partenariat entre l'Union européenne et l'Algérie. Stefan Füle, membre de la Commission chargée de l'élargissement et de la politique européenne de voisinage, cité dans le communiqué, a déclaré : “À travers son soutien, la Commission européenne appuie la volonté de l'Algérie d'avancer dans les domaines du patrimoine et des transports. L'Algérie possède d'innombrables sites historiques, et notre nouveau soutien aidera à protéger cet héritage précieux. Tant dans le patrimoine que dans les transports, notre appui mettra l'accent sur l'importance de la formation et des débouchés professionnels pour les jeunes.” La Commission européenne annonce également qu'un deuxième engagement de 23,5 millions d'euros sera ajouté ultérieurement au programme d'action annuel 2011 pour répondre aux défis liés à l'emploi et à la participation des jeunes dans la société. Pour rappel, dans le cadre de l'accord d'association avec l'UE signé en 2005, l'Algérie bénéficie au total d'une enveloppe de 172 millions d'euros pour la période 2011-2013, financés à travers l'Instrument européen de partenariat et de voisinage. Il convient de souligner qu'une feuille de route a été adoptée lors de la réunion du comité d'association du 16 septembre 2008. Il s'agit d'un paquet d'actions bilatérales sur mesure dans des secteurs d'intérêt commun visant à exploiter davantage le potentiel de l'accord d'association et à approfondir le partenariat euro-algérien. La feuille de route a marqué une nouvelle impulsion dans les relations et permis de déclencher une nouvelle dynamique dans la coopération avec l'Algérie. Les enseignements de la coopération passée entre l'Union européenne et l'Algérie montrent que l'intérêt de notre pays se situe nettement au niveau du transfert de savoir-faire et de l'appui managérial aux réformes. Selon la Commission européenne, l'Algérie a reçu une enveloppe de 220 millions d'euros pour les années 2007-2010, soit en moyenne 55 millions d'euros par an au titre de l'instrument européen de voisinage et partenariat (IEVP).