ENI, Lagardère, Vivendi, France Télécom, “Financial Times”, EDF, GDF, Lafarge, Danone, Nestlé, Sanofi-Aventis, Nokia, Siemens, UniCrédit, Telefonica, Deutsche Telekom, Allianz… Les capitaux libyens sont partout, si l'on se réfère aux rapports publiés par la Libyan Investment Authority (LIA). Profitant pendant plus de 40 ans de la position importante de la Libye dans le secteur pétrolier, le colonel Kadhafi a organisé sa stratégie d'influence politico-financière à travers plusieurs institutions dont la Banque centrale libyenne, qui gère 120 milliards de réserves de changes, et la Libyan Investment Authority (LIA), fonds souverain créé en 2006 et alimenté par les recettes pétrolières, avec des actifs estimés entre 50 et 70 milliards de dollars.