Bouteflika, Aït Ahmed, Ghozali, Sadi, Louisa Hanoune et d'autres personnalités de la classe politique et du monde universitaire et culturel ont accepté de figurer dans son documentaire sur l'Algérie de 2011, selon Hervé Bourges. Un film sur les multiples crises algériennes, sans complaisance, a promis ce dernier. L'ancien président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) français, va, en fait, adapter à l'écran son livre : “L'Algérie à l'épreuve du pouvoir”, paru en 1967 et qu'il a réactualisé. Pour ce vieil ami de l'Algérie, le constat aujourd'hui est alarmant. Le pays concentre tous les ingrédients explosifs : chômage de masse, corruption qui atteint les sommets de l'état, régime autoritaire qui bride les libertés, société tiraillée entre conservatisme, islamisme et modernité... Hervé Bourges estime que la crise que vit le pouvoir ne pourra pas faire l'économie d'une révolution. Même de velours. Le président Bouteflika, qui ne s'adresse plus aux médias depuis des lustres, hormis des apparitions dans l'Unique, fera-t-il une exception pour Hervé Bourges ?