Un véritable crime continue d'être commis contre les enfants scolarisés, et cela ne semble pas inquiéter outre mesure les autorités du pays et encore moins le ministère de l'éducation nationale. Le poids du cartable scolaire a atteint un niveau tel que de plus en plus d'élèves du primaire se plaignent de mal de dos. Pourtant, le ministre lui-même, Boubekeur Benbouzid, avait promis à la fin de l'année scolaire 2010-11 de prendre des mesures allant dans le sens de l'allégement de ce fardeau. Des rencontres réunissant les cadres du secteur ont été organisées avant la rentrée pour trouver des solutions mais, en fin de compte, il faut se rendre à l'évidence que tout cela n'a été que de la poudre aux yeux car le massacre continue contre les enfants au nom d'une réforme dont on ne maîtrise ni les tenants ni les aboutissants.