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Le Directeur Général des Relations économiques et de la Coopération Internationale au Ministère des Affaires Etrangères à “Liberté” “Sensibiliser les participants sur les grands enjeux de Durban”
Liberté : Pourquoi avoir organisé une telle rencontre ? Merzak Belhimer : C'est le fruit d'un travail de collaboration entre le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Environnement ainsi que le Pnud pour sensibiliser les négociateurs arabes qui vont participer à la 17e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies qui se tiendra à Durban en Afrique du Sud au mois de décembre prochain. C'est une initiative qui se situe sur le plan régional, organisée aussi dans d'autres régions comme l'Amérique du Sud et l'Europe. Il s'agit donc de sensibiliser les participants sur les grands enjeux que représente la Conférence de Durban. De manière plus particulière voir les représentants arabes prendre une position commune qui concerne cette région. S'agit-il pour les pays arabes et ceux de l'Afrique du Nord de constituer un seul bloc face aux autres régions ? C'est beaucoup de dire bloc, néanmoins, on vise à ce qu'il y ait une harmonisation des positions africaines et arabes. Cette harmonisation existe au sein du groupe des 77, nous sommes des pays en voie de développement, nous avons face à cette problématique du changement climatique cette position qui nous singularise par rapport aux pays développés. Ces derniers ont une position, une vision, des intérêts à défendre, et même si nous faisons face à la même problématique et au même défi, la contribution des uns et des autres pour trouver des solutions ,et les mettre en œuvre n'est pas la même. Donc, dans le cadre de ces négociations globales, il y a effectivement plusieurs facteurs. Quelles sont les attentes de cet atelier de la prochaine Conférence de Durban, notamment par rapport aux ressources de financement qui divisent d'ores et déjà ? Vous savez, il y a beaucoup à dire, les attentes sont multiples, autant des uns que des autres. Il ne s'agit pas de faire le procès des pays développés pour dire qu'ils sont indifférents, or ils ne sont pas indifférents. La menace du changement climatique constitue une menace pour tous pas seulement pour les pays développés ou en voie de développement. Et comme dans toutes les négociations, chacun veut payer le moins possible. Nous devons donc faire face mais en fonction de nos moyens et de nos attentes. Donc, il y a toute une série d'arbitrages qu'il faut faire pour arranger et les uns et les autres et vous comprenez que ce n'est pas facile, vu les intérêts au plan global, mais aussi sur le plan interne. Après la déception de Copenhague, il y a eu le Sommet de Cancun qui a fait revenir la confiance. La seule solution reste de débattre toutes ces questions de manière multilatérale. C. M.