Cette action se voulait une réponse au message des détenus adressé aux délégués. Au début de cette semaine, les détenus de la coordination intercommunale de Béjaïa, incarcérés à la prison de Béjaïa, ont adressé un message à leurs camarades du mouvement par lequel “ils leur demandaient de “briser le mur du silence en organisant plus d'actions de rue pour leur libération”. La lettre des détenus s'adresse beaucoup plus aux délégués communaux de Béjaïa. Autrement dit, “les locataires” de la prison d'El-Khemis suggèrent une manifestation au niveau du chef-lieu de wilaya pour plus d'impact. Après cet appel, la coordination inter-quartiers et villages de la commune de Béjaïa s'est réunie aussitôt pour décider de la nature de l'action à mener en guise de réponse à ce cri de détresse des détenus. Ainsi, les représentants de la commune de Béjaïa ont appelé pour demain à un rassemblement populaire devant le siège de la daïra pour “exiger la libération des détenus” et, du coup, “protester contre l'installation illégale des pseudo-élus”, “la mise en garde de la Sonelgaz” et “exiger la satisfaction pleine et entière de la plate-forme d'El-Kseur”. Dans sa déclaration-appel, la coordination communale de Béjaïa “s'oppose énergiquement à l'installation d'usurpateurs à la tête de l'APC et de l'APW et réaffirme le principe de leur mise en quarantaine”. L. O.