MILA : Les habitants de la cité du 8-Mai protestent Plus d'une soixantaine de personnes issues de la cité du 8-Mai 1945 sont descendues, lundi, dans la rue, et ont bloqué la route menant à leur cité. Selon l'un des protestataires, joint par téléphone, ils revendiquent la délocalisation du projet des 50 locaux commerciaux que la Duch veut édifier à l'intérieur de la cité. Notre interlocuteur précise que l'assiette foncière retenue pour ledit projet est une propriété collective des riverains, étant donné qu'ils ont payé leurs logements Cnep et les espaces communautaires se trouvant à l'intérieur de la cité. En outre, les concernés revendiquent l'amélioration de l'AEP et la délocalisation du circuit informel créé par les examinateurs des auto-écoles à l'intérieur des blocs d'habitation, arguant que cela provoque une insupportable pollution sonore aux résidents de la cité. Un groupe de protestataires a été reçu à la wilaya, mais jusqu'au moment de la rédaction de cet article, aucune information n'était encore disponible au sujet des consultations des deux parties. Kamel BOUABDELLAH Oran : Regroupement des “chiffonniers” Quelque 300 commerçants de la friperie, issus de plusieurs quartiers de la ville d'Oran, dont une grande partie venant du marché en plein air d'El-Hamri, ont observé un “bruyant rassemblement” de protestation, lundi matin, devant le siège de la wilaya. Depuis plusieurs jours déjà, en fait, depuis l'annonce de l'interdiction de l'importation de la friperie, à partir de janvier 2012, cette décision des pouvoirs publics a suscité désapprobation et contestation de la part des “chiffonniers”. Pour ces derniers, c'est un coup dur pour ce qui constitue leur seul et unique ressource, sans oublier la “fonction sociale” qu'ils remplissent : “Le peuple, aujourd'hui, ne s'habille que chez nous, avec de la friperie même les fonctionnaires viennent ici pour s'habiller, eux et leurs familles”, nous explique un commerçant d'El-Hamri. Sur ce seul marché, ce sont déjà 800 personnes qui vivent directement de ce commerce de la friperie, sans compter ceux qui ont pignon sur rue en ville, où les incontournables revendeurs de M'dina J'dida. Hier matin, face à la wilaya, le rassemblement n'est pas passé inaperçu, une délégation a été reçue par un représentant du wali, qui a été encore chargé de transmettre aux autorités les revendications des chiffonniers. Ces derniers ont décidé d'observer ainsi chaque semaine un regroupement : “Si on ne nous écoute pas, nous allons organiser un grand rassemblement national à Alger”, promettent-ils. D. LOUKIL cour de Skikda : La perpétuité pour le boucher d'Oum Toub… La Cour criminelle de Skikda a prononcé, lundi, la perpétuité contre B. Mahmoud, âgé de 66 ans, qui avait froidement égorgé son cousin à Oum Toub, situé à 60 km au sud-ouest de Skikda. La victime B. Messaoud, âgée de 76 ans, a été assommée à l'aide d'une canne alors qu'il quittait un entrepôt avant que son bourreau ne sorte son couteau et l'égorge comme un mouton, tout en prenant le soin d'essuyer son couteau sur les habits de la victime, devant deux témoins oculaires. Les faits remontent au 5 juin 1993 au niveau de la localité d'Ouled Slimane, relevant de la commune et la daïra d'Oum Toub. Les deux témoins oculaires de ce drame d'une rare cruauté ont beaucoup facilité le jugement. Boukarine. A. OUM EL-BOUAGHI : Deux bébés victimes d'effets secondaires après avoir été vaccinés Deux bébés, un garçon et une fille, viennent d'être admis au CHU Ibn Badis de Constantine, après avoir été transférés de l'hôpital de Meskiana (wilaya d'Oum El-Bouaghi). Selon des sources hospitalières, les deux enfants ont eu des effets secondaires après avoir été vaccinés. L'un d'eux, en effet, souffre d'une infection au niveau du pied droit qui pourrait même se transformer en gangrène, d'où la prise en charge rapide au niveau du CHU de Constantine. Des sources médicales avancent l'existence d'effets secondaires suite à une vaccination, et de ce fait elles insistent sur la nécessité de sensibiliser les citoyens et les parents à ces effets. Les parents des deux bébés, cependant, comptent saisir les autorités compétentes et exigent une commission d'enquête. K. MESSAAD TEBESSA : Une jeune femme retrouvée morte lors de sa fête de mariage Une jeune femme, S.A., âgée de 26 ans, habitant Cheria, commune se trouvant à 42 km au sud-ouest de Tébessa, a été retrouvée morte, lors de sa fête de mariage. La jeune mariée qui se préparait dans une ambiance familiale a été découverte dans sa chambre, ce qui a provoqué l'émoi chez les deux familles. Sur ordre du procureur, le corps de la victime a été transféré à l'hôpital de Tébessa pour autopsie. Une enquête a été ouverte. Hafid MAALEM Il était en possession d'un joint : Un jeune se présente au commissariat et demande à être incarcéré Les services de la sûreté de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont traité, durant la semaine en cours, plusieurs affaires de drogue. Pas moins de 7 personnes ont été arrêtées dans plusieurs communes. Parmi celles-ci, une affaire des plus inhabituelles. Un jeune homme, H. H-D., âgé de 19 ans, habitant Ras El-Oued, s'est présenté au commissariat muni d'un joint et a demandé à être incarcéré. Ce que les policiers feront. L'individu a par la suite été présenté devant le procureur de la République qui l'a placé sous mandat de dépôt pour consommation de drogue, en attendant d'être jugé. Chabane BOUARISSA Après les réclamations des étudiants à CONSTANTINE : Les résultats du magistÈrE de la faculté de droit annulés Les résultats du concours de magistère de la faculté de droit du 15 octobre dernier ont été annulés, hier, par le recteur de l'université Mentouri à Constantine. Cette décision a été prise suite à un rapport réalisé par des candidats qui on participé à ce concours. En effet, après l'affichage des résultats, la semaine dernière, plusieurs dépassements ont été enregistrés par les étudiants. Selon un document remis à notre rédaction, les étudiants protestataires demandent à refaire le concours sous la tutelle d'une commission désignée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. “Un enseignant, membre de la commission chargé de la correction des copies du concours, a refusé de signer le PV de correction, ce qui est une preuve que les résultats ont été falsifiés”, nous précisa, hier, un représentant des étudiants. SOUHEILA B.