Face aux grands problèmes auxquels ils font face sur le plan infrastructurel, les clubs de la capitale attendent vivement la livraison des deux nouveaux stades prévus pour l'agglomération d'Alger, à savoir ceux de Baraki et de Douéra. Deux importantes enceintes sportives qui constitueront, sans nul doute, une sorte de délivrance dans ce domaine pour des clubs comme, en premier lieu, le MC Alger, lequel, en dépit du standing, reste SDF, ou encore l'USM Harrach, le NA Hussein Dey, le CR Belouizdad et l'USM Alger, qui pourront désormais disposer de stades qui répondent aux normes internationales. Il s'agit bien évidemment de projets salvateurs qui vont régler beaucoup de problèmes infrastructurels, notamment pour notre équipe nationale, dont le staff technique, ainsi que sa fédération, éprouvent toutes les peines du monde à trouver un terrain décent à même d'accueillir les différentes sorties des Verts, qu'elles soient amicales ou officielles. Si l'on a depuis longtemps reproché, par le passé, aux responsables “fafiens” leurs décisions de programmer la préparation de l'EN à l'étranger et de l'éloigner de son Algérie, il n'en demeure pas moins, qu'au vu de l'état catastrophique dans lequel se trouve actuellement le plus grand complexe sportif du pays, à savoir le stade du 5-Juillet 1962, cela pourrait aujourd'hui leur donner quelque peu raison. Un pays comme le nôtre a en tout cas beaucoup à envier en matière d'infrastructures sportives par rapport à ce qui se fait au fin fond même de l'Afrique noire, à l'exemple de la Tanzanie ou encore de l'Angola, lesquelles disposent de stades dignes des terrains européens, pour constater le manque flagrant et le retard accusé par l'Algérie dans ce domaine précis. La famille du football national attend beaucoup de ces deux projets de Baraki et de Douéra afin de d'éradiquer un souci majeur pour notre EN. Ces deux stades vont libérer le temple olympique de cette surcharge, qu'il n'arrive décidemment pas à supporter, en accueillant et les matches de championnat et les rencontres internationales de nos clubs. On pourra, en effet, à l'avenir, consacrer le stade du 5-Juillet 1962, sur la pelouse duquel les Verts ont écrit les plus belles pages de leur histoire, exclusivement aux rencontres de l'équipe nationale et par là même se donner le temps de garantir un meilleur entretien à sa pelouse. Néanmoins, entre souhait et réalité, le fossé s'est creusé davantage. Car bien que les projets soient inscrits en 2004, les deux futurs “bébés” ne pourront voir le jour avant quelques années encore. La livraison du nouveau stade de Baraki, pour lequel l'Etat a dégagé une enveloppe de 11,9 milliards de dinars, ne pourra pas se faire avant la fin 2013, contrairement au calendrier initialement établi pour le projet, qui prévoyait sa mise en fonction en mars prochain. Et encore ! on ne sait pas si d'ici deux ans, tout sera prêt. Pour celui de Douéra, la situation est désespérée. L'assiette de terrain devant l'accueillir n'a pas été dégagée à temps. Il a fallu attendre deux ans pour entamer le chantier en avril 2010. Il faut donc espérer vivre jusqu'en 2015 pour voir ce stade ouvrir ses portes, selon des proches du dossier. M. B.