Un vent de colère s'est emparé du Syndicat national des magistrats (SNM) au lendemain de l'annonce des principaux bénéficiaires du mouvement opéré dans ce corps par le président de la République. Selon des sources dignes de foi, de nombreux membres de cette organisation reprochent à son nouveau président, désigné jeudi dernier à la faveur d'un coup de force contre son prédécesseur Mohamed Ras El-Aïn, de les avoir floués. Djamel Aïdouni, intronisé à la tête du SNM, grâce au coup de pouce du clan présidentiel via le garde des Sceaux avait demandé aux membres du conseil national de s'impliquer dans l'opération de destitution de Ras El-Aïn. En contrepartie, ces magistrats devaient figurer en bonne place dans le mouvement prévu par la présidence. Seulement, la plupart des magistrats, ayant prêté main forte à Aïdouni, ont été oubliés.