Initiées par l'établissement public de santé de proximité de Touggourt, en collaboration avec l'association Asdikaa Almaridh et sous le haut patronage du wali de Ouargla, les 4e journées scientifiques de la santé scolaire de Touggourt ont été organisées du 14 au 17 du mois en cours. Cette manifestation a été marquée par la présence du professeur Mohamed Tahar Nouri, chef de service d'ophtalmologie à l'hôpital de Beni Messous et son équipe, le directeur de la santé de la wilaya de Ouargla et un grand nombre de praticiens et personnel du secteur de la santé. Le thème choisi pour ces journées est “Ensemble, luttons contre le trachome”. Au programme, des sorties de dépistage et consultations ophtalmologiques des élèves des régions les plus touchées par l'épidémie, notamment la ville de Tayebet qui présente un taux très élevé des contaminés. Les débats se sont articulés autour des principaux facteurs de cette épidémie, qui touche particulièrement les villes du Sud. Selon les intervenants, cela est dû au manque d'hygiène, à la spécificité géographique et au mode de vie dans ces régions. Les mêmes orateurs ont abordé des thèmes diagnostics et la mise en application du programme “chance”. “Il faut qu'il y ait une rupture avec l'ancien programme dans la lutte contre le trachome, du moment que le problème persiste, malgré les campagnes qui se répétaient d'une année à l'autre”, souligne le professeur Nouri. “Il est temps de passer de la lutte contre le trachome à son éradication. Cela n'est possible qu'avec la mise à disposition de tous les moyens matériels et humains nécessaires”, ajoute l'orateur. En conclusion, les conférenciers ont estimé que le trachome est un véritable problème de santé publique qui exige une lutte multidisciplinaire. Ammar Dafeur