Les élections des membres des commissions de wilaya chargées de la gestion des œuvres sociales du secteur de l'éducation nationale auront lieu le 21 janvier 2012. La décision a été prise jeudi dernier, lors d'une rencontre regroupant des représentants de la tutelle et des deux syndicats Cnapest et Unpef, alors que le reste des syndicats agréés du secteur a décliné l'invitation. Initialement, le vote des représentants des établissements au sein de ces structures était prévu le 17 décembre, mais comme la date a coïncidé avec les vacances scolaires, tutelle et partenaires sociaux ont opté pour le report de l'opération. Comme pour le double scrutin du 7 décembre, un arrêté ministériel sera promulgué pour expliquer dans le détail le déroulement du scrutin, les dates des différentes étapes (candidature, liste finale, campagne…) et définir le contenu des documents y afférents. Pour ce faire, le ministère de l'Education nationale a prévu une nouvelle réunion avec les syndicats, le 2 janvier 2012, pour apporter les dernières retouches à l'arrêté. Il faut savoir à ce propos que, pour le prochain scrutin, les travailleurs de l'éducation nationale pourront choisir cinq représentants par cycle parmi les candidats pour un siège aux commissions de wilaya. Lors du double scrutin pour le choix du mode de gestion des œuvres sociales, les électeurs, notamment ceux qui étaient pour la centralisation, devaient également choisir un représentant pour leur établissement sur la liste jointe au bulletin n°1. Une fois les représentants des commissions de wilaya installés, ils procéderont à l'élection des membres de la commission nationale qui chapeautera les différentes commissions chargées de la gestion des œuvres sociales. Une mission délicate, très attendue par l'ensemble des travailleurs de l'éducation nationale. Ces derniers espèrent que les engagements pris par les deux syndicats, qui ont prôné le maintien du mode centralisé avec changement des gestionnaires, seront concrétisés et que les 200 milliards de centimes profiteront aux fonctionnaires du secteur, notamment les plus démunis, et non aux gestionnaires, comme ce fut le cas avec la FNTE. Cette dernière est pointée du doigt et est accusée d'avoir détourné des sommes faramineuses des œuvres sociales pour des intérêts personnels, et ce, tout au long des 17 ans de mainmise sur ces fonds. C'est d'ailleurs ce qui a fait que le dossier des œuvres sociales devienne le cheval de bataille des syndicats, qui ont quand même réussi à mettre fin à la dominance du syndicat de l'UGTA. MALIKA BEN