Les concessionnaires asiatiques estiment que les arguments avancés par les députés pour la reconduction de la loi portant importation de véhicules de moins de trois ans ne tiennent pas la route. Les représentants de Kia et de Hyundai avouent que la création d'une usine d'assemblage en Algérie, condition exigée par les parlementaires pour l'interdiction de l'importation de véhicules de moins de trois ans, ne peut se faire actuellement. La deuxième raison soutenue, liée au pouvoir d'achat, c'est-à-dire des citoyens ayant des petites bourses et ne pouvant se permettre un véhicule neuf, les représentants des firmes coréennes la qualifient de “fausse”. “Au lieu d'affirmer une thèse pareille, les députés auraient dû voter la réduction des droits de douanes et de la TVA sur les petites cylindrées à 1,4, 1,5 litre”, diront les deux responsables. C'est de cette manière, soulignent-ils, qu'on pourra aider le citoyen pour l'achat d'un véhicule. Les élus auraient dû, aussi, suggèrent les deux opérateurs, convaincre les banques de réduire le taux d'intérêt pour un meilleur accès aux crédits par les clients. B. K.