Si au lendemain de la grève entamée par les travailleurs de la laiterie de Draâ Ben Khedda, au début du mois d'octobre dernier, le lait en sachet s'est raréfié, ce n'est plus le cas ces derniers jours. La crise qui a duré près de deux mois a eu un impact considérable sur le budget des ménages. Car, faudrait-il le souligner, le recours au lait en poudre n'était pas à la portée de tous. Un paquet de cinq cents grammes est cédé entre 220 et 300 DA, et ce, pour ne préparer que quatre litres de lait. Ces derniers temps, il nous a été donné de constater que la distribution du lait est rétablie dans la région et notamment en ville où des producteurs viennent livrer ce produit. Une panoplie de marques est présentée sur les étals es laiteries de Boumerdès, Aïn Ouassara et de Béjaïa. Certes, certains commerçants continuent à le vendre à 30 DA le sachet, mais d'autres ont carrément revu à la baisse ce prix en l'écoulant à 25 DA comme d'habitude. “Depuis que le livreur le met à ma disposition, j'applique son prix car j'ai ma marge bénéficiaire. Et c'est tout”, nous a confié ce commerçant du centre-ville. Par ailleurs, il a nous affirmé qu'il vendait une quantité plus importante qu'avant. La disponibilité de cet aliment indispensable réjouit les consommateurs. “Avec 25 DA, on ne reproche rien à ces commerçants. Mais nous souhaitons toujours que la laiterie de Draâ Ben Khedda reprenne son activité parce que la qualité de son lait est inégalable. Avec ces changements quotidiens, nos enfants ne s'habituent pas à toutes ces qualités. La saveur n'est pas la même”, nous a dit ce consommateur. O. G