Les responsables du plus vieil hôpital d'Oran, mis en service en 1877, s'attellent à optimiser les différentes activités hospitalières grâce à un programme de mise à niveau concernant les conditions d'accueil ainsi que la prise en charge médicale. Dans ce contexte, le CHU qui a bénéficié depuis 2010 de quatre projets financés par la wilaya compte lancer le projet de réalisation d'un complexe des urgences médicochirurgicales qui sera opérationnel en 2014. Cette opération, qui sera érigée sur le site de la jumenterie, permettra la prise en charge assimilée des patients. S'agissant du second projet consistant en la réalisation d'un nouveau service infectieux, il viendra remplacer celui de la garnison d'une capacité d'accueil de 60 places seulement. Dans ce contexte, une enveloppe financière de l'ordre de 200 millions dinars a été dégagée en attendant la désignation d'un bureau d'études. Par ailleurs, il est également programmé la réalisation de nouvelles urgences pédiatriques en remplacement de Marfan et du Centre de chirurgie infantile. Pour ce projet, le bureau d'études a été choisi et l'avis d'appel d'offres sera lancé avec une enveloppe pécuniaire de 250 millions de dinars, apprend-on de source proche de l'institution hospitalière. Dans le même ordre d'idées, il est prévu un nouveau service de réanimation pédiatrique qui suppléera celui logé au niveau des baraques. La mise en service de ces quatre structures permettra au CHUO d'améliorer la qualité de la prise en charge à hauteur de 50%, estime notre source. Concernant les projets internes, il sera question d'achever en 2012 la réhabilitation du service de pneumo-phtisiologie qui portera dorénavant le nom du défunt Zighout-Amine, l'un des pionniers de cette spécialité au niveau national. Toujours dans le cadre de l'amélioration des prestations sanitaires, il est attendu la concrétisation d'une entrée frontale autonome donnant sur la rue des frères Bouchakour. Financièrement, en sus des 78 milliards attribuées par la wilaya, la direction du CHUO compte débourser 85 milliards en matière d'acquisition d'équipements nouveaux sophistiqués. Il reste à espérer que les défaillances cycliques constatées dans les approvisionnements des médicaments seront réglées d'une manière définitive.Notre source affirme que ces dysfonctionnements itératifs constituent l'une des revendications exprimées lors des grèves comme celle des hospitalo-universitaires. Elle estime que cette question désavantage les personnels médicaux et paramédicaux dans l'exercice de leur mission. Notre source n'en désespère pas moins de voir une commission nationale enquêter sur les lourds désagréments enregistrés dans le marché du médicament, notamment la surfacturation et les pénuries. R-I